Sur le chemin du bureau

HAÏLI HAÏLO On rentre du boulot.

Ah non, on part au bureau.

RANGER le nouveau membre de la famille Marseille Garlaban

 Et voici le nouveau membre de la famille.

Un beau bébé de 2,2 Tonnes, 213 cv et surtout 500 Nm.

A savoir un Ford Ranger Wiltrack Double Cabine Ecoblue.... ouf c'est long.

Depuis des années c'est le rêve de la miss que de s'offrir un Pickup. On a longtemps regardé ce qu'il était possible de faire avec les Ford F150 ou des Dodge Ram car on rêvait d'un bon gros truck V8 américain. Oui mais voilà, c'est vraiment énorme. En plus si on en trouve à des prix raisonnables en occasion il faut néanmoins compter avec de la disponibilité aléatoire de pièces qui rendrait l'usage quotidien de la bête un peu pénible.  En neuf ça irait, mais hors budget pour nous.

On a aussi regardé avec attention le nouveau Ford Maverick qui vient avec un format compact et des moteurs essences qui ne seront pas soumis aux affres des ZFE en 2024. Mais non importé en Europe, si il est possible et facile de le faire venir et de faire une RTI via un importateur, le prix du transport et de l'homologation rendent l'opération financièrement risquée car est ce qu'un assurance couvrirait ces faux frais qui représentent 30% du prix du véhicule rien n'est moins sûr.

Nous avons donc pris la décision de partir avec un bon Ranger qui lui est encore importé et disponible en France en diesel et sans Malus pour 2021 en double cabine car il est rangé dans la catégorie CTTE donc utilitaire. En 22 c'est certain ça ne va pas durer ils vont finir par avoir sa peau. 

Restait la question du neuf ou de l'occasion assez vite réglée. En neuf il n'y avait quasiment rien à vendre et donc on prenait le risque de voir la fiscalité changé au moment de l'immatriculation, nous avons donc cherché une occasion récente. Et c'est ce magnifique modèle blanc de juillet 2020 qu'on a trouvé du côté de Carcassonne avec 20 000 bornes.  Ce qui le plaçait d'ailleurs très bien en prix par rapport à un modèle neuf de 21 dont les prix ont flambé avec la pénurie de véhicule actuelle. Plus exactement là où Ford proposait encore 7000 euros de remise aux particulier en début d'année c'est zéro depuis octobre date où nous avions relancé la recherche.

Alors il n'a pas eu un début de vie de tout repos le pépère il porte quelques stigmates d'un usage intensif. Le précédent proprio étant artiste et avait pour habitude de déplacer de grandes pièces et tableaux. Si grands que finalement il a décidé de changer le Ranger pour une camionnette type Vito. Mais bon après un bon détailing et un débosselage d'un poc dans une porte il finit par ressembler à quelque chose d'acceptable. 

Il ne manquera plus que d'y monter des pneus BF Goodrich KO2 all terrain pour qu'il soit parfait. Pour l'instant il est en pneus neiges et ça va aller bien pour les trajets hivernaux.

Un des premiers voyages fût d'aller à Marseille.

Sur place nous avons rechercher dans wikiloc une trace GPS a effectuer en 4*4 hors piste histoire de tester la bête dans son éléments. Et nous sommes parti à la découverte du massif du Garlaban. Bien que j'ai pris la précaution de me renseigner en amont sur la possibilité d'y rouler et que les barrières y fussent grandes ouvertes, il semble après coup que le massif soit en fait interdit à la circulation. Nous pensions sincèrement que les barrières permettent de limiter l'accès en été pour protéger des départs de feus comme c'est le cas dans beaucoup d'endroit autour de Marseille et ce d'autant plus que sur wikiloc quelqu'un assurait être passé quelques jours avant nous. 

Quoi qu'il en soit et n'en déplaisent à nos amis écolo-facho qui de toute manière nous jettent des pierres dès qu'ils aperçoivent un de nos véhicules pourtant dument homologués aux normes les plus récentes, la ballade fût somptueuse. Une météo et des vues de dingues. Et nous n'avons pas croisé âmes qui vivent dans le massif si ce n'est un vieux berlingo mazout hors d'âge sur un chemin.

Ca restera un grand souvenir.

O2 Motobecane

La journée de l'année où tu as du bol, c'est la seule journée où tu organises une sortie club ? 

Et bien pour une fois le bol était avec nous. Il faut dire que organiser une balade début octobre dans la Somme au moment où on commencent à rentrer les betteraves ça peut vite finir en berezina boueuse. Mais pas cette fois ci, de l'automne on aura vu que les lumières douces et les ombres qui s'allongent sur la campagne.

Rendez vous était pris à 8h15 au golf d'Ableige pour le petit déjeuner. Ce matin ce ne sont pas moins de 20 valeureux motards et motardes qui ont répondu à  l'appel. Une belle équipe mais à 14 motos nous choisissons de couper en deux groupes pour assurer la sécurité. Ce matin Fabrice partira en ouvreur et comme je connais le parcours je suivrai avec le deuxième groupe à  5 min. 

Nous retrouvons avec plaisir les habitués et ce matin il y a aussi des nouveaux et en particulier des nouvelles passagères qui ont su se laisser convaincre de se joindre à la balade. Enfin est-ce que leur pilote ont eu l'honnêteté de leur annoncer le kilométrage avant de partir ?

C'est dans la brume lumineuse que nous prenons la route. Cela nous vaut quelques sessions assez magiques, impression de voler dans un nuage éclatant pour certains, perçue comme une galère à buée par les autres. En tout cas la campagne ce matin nous offre des vues tout en douceur.

La pause pipi forestière marque la fin de la brume et nous filons plein nord et pleine balle vers la vallée de Somme. Entre Amiens et la baie de Somme le fleuve poursuit lascivement le paysage lacustre des hortillonnages. Nous en profitons un peu mais il faudrait plutôt des vélos pour longer au plus proche. 

Le restaurant du port à la Feuillères a eu la gentillesse d'accepter tous les convives qui se sont ajoutés au fil des inscriptions semaine dernière. Nous avons ainsi pu accueillir tous les volontaires pour cette dernière sortie officielle de l'année. Ils ont aussi su nous régaler d'un menu picard roboratif en diable. C'est donc un début de roulage digestif qui nous mène à Saint Quentin au musée Tobec.

Village des métiers d'antan ou musée Motobécane il y a de quoi faire. Bien plus que la petite heure que nous accordons sur place au groupe pour la visite.

C'est amusant de voir les réactions des uns et des autres car parmi les plus anciens du groupe beaucoup ont roulé au moins une fois en Motobécane, c'est donc une jolie boite à souvenir que nous ouvrons ensemble.

Mais monter de la région parisienne et retour dans la journée il ne faut pas mollir et nous avons des bornes à faire. Au passage au départ du musée Avec Fabrice nous nous amusons à échanger nos groupes. Voilà donc que mes nouveaux suiveurs font connaissance avec l'Akrapovic qui ronfle et pète au gré du shifteur surfant la vague de couple du Flataflotte !  Le soleil c'est bien mais on en prend plein la quiche jusqu'à la pause désaltérante dans un improbable café. A 20 personnes ça ne rentrait pas, nous finissons tous dans la belle lumière de l'après-midi sur le trottoir.

Ah il paraît que les motos ont soif ?? Celles des filles Élisabeth et Céline en particulier tirent un poil court pour les 210 km entre les deux arrêts pleins du jour. Je ment à l'une comme à l'autre sur le distance en me disant que au pire j'irai les ravitailler avec une bouteille en plastique. Je n'en réduis pas moins l'allure pour leur laisser une chance de rallier la pompe. 

Les pleins fait on repart gaz en grand pour la dernière section du parcours qui se fera entre chien et loup dans les forêts passant par le château de Pierrefonds. 

C'est à la nuit tombante que nous arrivons au pied de la citadelle de Crepy en Valois magnifiquement éclairée. 

Faire le lever et le coucher du soleil en moto ce n'est pas tous les jours et c'est une chance inoubliable. 

Il faut se séparer et Fabrice propose au groupe une route champêtre pour rallier l'ouest de la région parisienne. Pour ma part c'était un grand plaisir que ce roulage nocturne en meute. J'ai adoré ce moment de la journée. Peut être que ceux qui devaient rejoindre le golf où ils avaient laisser des voitures étaient peut être plus dans le dur ?

Mais tout le monde est bien rentré avant 23h certains avec presque 600km au compteur. C'était annoncé comme une grosse balade, elle a tenu ses promesses !