mercredi 30 janvier 2019

Bmw 1200 RTLC révision des 60000km à 58000 plaquettes AV et AR contrat 30000

Arf j'aurais du prendre des photos.
Parce que quand même il a neigé hier et cette nuit et ce jour je suis allé récupérer la moto au garage alors que toute la neige n'avait pas fondue. C'était fun.

Donc comme prévu je voulais laissé la moto pour la révision des 60000 km.
Et comme prévu également je savais que j'avais les plaquettes AV et AR à changer.
Donc autant dire que je m'attendais à la douloureuse.

Et bien j'ai payé encore plus cher !!
Enfin oui mais non parce que le concess m'a proposé de passer sur un contrat d'entretien pour 30000 bornes. En gros ça revient à gagner le prix d'une révision sur les 4 si on accepte de payer tout de suite.
Comme je vais faire 20000 bornes cette année ça vaut la peine de payer tout de suite.

Bon le contrat + les plaquettes AV et AR  on arrive quand même à 1200 euros. Gasp.

pour rappel la dernière révision
https://thebigalptour.blogspot.com/2018/07/bmw-1200-rtlc-revision-des-50000km.html



mardi 22 janvier 2019

Souvenir : Yamaha 125SR





Je me suis amusé à retrouver des images de toutes les motos que j'ai eu la chance de posséder.
Un peu compliqué pour les premières d'entres elles car c'était la fin de l'argentique et pas encore l'ère du numérique. Si bien que à cette époque je n'avais pas trop d'argent à mettre dans l'achat de pellicule et le développement de photo.

Je reviendrai dans un autre post à venir sur l'époque mobylette. Concentrons nous donc dans un premier temps sur les motos.

Nous sommes en avril 1996, je suis en dernière année d'écoles d'ingénieur. De Marseille où je viens de passer 3 ans d'études, nous sommes dans l'obligation pour trouver 2 stages : 1 pour moi et 1 pour mon amoureuse de nous diriger vers la région parisienne. C'est la seule solution pour pouvoir continuer à vivre ensemble et ne pas nous séparer ce qui nous semble impossible. Plus de 20 ans plus loin je dois dire que je ne regrette pas ce choix puisque nous sommes toujours ensemble aujourd'hui.

J'arrive donc en région parisienne avec ma Super5 GTX surnommée Ouah Ouah Vooom. 
Ah quelle sacrée caisse celle-ci ! 
Légère mais équipée du gros 1700 atmo à double carburateur elle m'a apportée beaucoup de plaisir. Il faut dire que étudiant mon budget ne permettait guère de faire ce genre de folie. Mais plutôt que de mettre 10 000 Francs dans une épave sans âme.J'avais fini par dégoter cette magnifique auto à bon prix 20 000 Francs de l'époque à une connaissance de mes parents pressée de vendre. Il avait fallu que je râcle tous les fonds de tiroir, que je fasse un prêt étudiant et que je tape de l'argent à droite à gauche pour y arriver mais elle en valait vraiment la peine.





Pendant 2 ans elle avait fait mon bonheur d'étudiant et de jeune conducteur pressé.

Mais voilà que je me retrouve à habiter à Rambouillet et que tous les jours il faut me rendre à Saint Quentin en Yvelines. Certes en 96 la circulation était moins dense mais tout de même la N10 tous les matins ce n'était pas le bonheur. Après 6 mois de stage à ce rythme de traine la bite mes nerfs étaient à rude épreuve. Mes finances aussi car le 1700 à gros carburateur dans les bouchons ce n'était pas la solution la plus économique. A la fin de l'été 96 l'armée m'appelle. 

Evidemment ça fait depuis longtemps que je bossais le dossier. Je savais que je serai scientifique du contingent ce qui m'avais permis de reporter ma date d'incorporation après la fin de mes études et de mon stage, mais je n'ai eu connaissance de mon affectation que bien tard. Une chance je me suis retrouvé détaché en entreprise dans un cabinet de consultant à Vélizy.

Mais d'un Rambouillet / Saint Quentin, je me vois donc dans l'obligation de faire un Rambouillet / Vélizy quotidien. Mes temps de transport s'envolent. Le budget essence aussi sachant que mes revenus déjà faibles de stagiaire dégringolent encore au niveau de la solde de troufion. La situation est devenue intenable pour moi. J'ai donc pris la difficile décision de me séparer de la Super Super 5 pour basculer en moto.  De toute façon venant de la mobylette je rêvais depuis longtemps de passer à la moto. Par contre impossible pour moi de me payer le permis. Heureusement le gouvernement a pris à ce moment là la mesure complétement débile d'autoriser les possesseurs de permis B à conduire un 125. C'est sûr que ça m'arrangeait bien. Oui mais démarrer la moto en région parisienne sans formation aucune ce n'était vraiment pas raisonnable.

Evidemment comme je n'ai en poche que le seul fruit de la vente de la voiture, je n'ai pas assez d'argent pour me payer la 125 de mes rêves. Un 125 TDR 2 Temps débridé n'aurait pas été pour me déplaire. Je me rabat donc sur un utilitaire, la Yamaha 125 SR. Avec son 4 temps je suis au moins certain d'avoir une consommation ridicule et un entretien raisonnable. Et comme de bien entendu j'ai négocié à mort avec 3 concessionnaires pour arriver à faire baisser le prix. Et le gagnant était le plus éloigné, celui du côté d'Asnières.

Me voilà donc un samedi matin prenant livraison de ma 125SR raide neuve à Asnières avec comme ambition de rejoindre Rambouillet le tout à 2 à l'heure en rodage. A l'époque pas de GPS je décide donc de faire simple. Le périph pour rejoindre l'A13 puis l'A12 et la N10. 
Mon Dieu !!! 
Je ne me souviens pas avoir eu aussi peur de ma vie en moto depuis ce jour.
Ah si peut être le lundi matin suivant quand il a fallu que je fasse Rambouillet Vélizy et retour pour aller bosser.

Enfin, cette bonne 125SR que j'avais fini par surnommer Pout Pout rapport à son mono poussif m'a rendu bien des services pendant mon année de service. Sous la pluie -Ah  le mois de juin 97 pas un seul jour au sec-, comme sous la neige -je me souviens un soir être rentré de Evry à Rambouillet sous la neige dans la forêt alors que toutes les voitures étaient bloquées-, elle a roulé.
Jamais moins qu'à fond, son moto hurlant sur les autoroutes urbaines complètement à contre emploi.
Elle m'a permis de me forger un caractère de motard banlieusard.

Son chant du cygne ?
Elle l'a connu pendant la semaine où je passais enfin le permis moto en stage accéléré d'une semaine chez ZEBRA au circuit Carole. Tous les matins un petit Rambouillet > circuit Carole et retour le soir.
Quand j'y repense aujourd'hui c'est avec émotion. C'était beau d'avoir 22 ans de moins ! 

La 125 SR en tout cas a tenu sa promesse d'utilitaire. En dehors de l'entretien courant elle ne m'a jamais laissé tombé. Pas de panne, pas de dépenses inutiles.
Par contre elle ne m'aura pas laissé que des bons souvenirs. J'ai en effet beaucoup souffert de sa position de conduite. Je ne sais pas analyser ce qui n'allait pas, mais je finissais immanquablement avec un gros mal de dos au delà de la demi heure de roulage .... soit ... tous les jours.