vendredi 30 mai 2014

2014 Normandy Tour : D (euxième) Day

Ce matin le soleil pointe au travers des rideaux de l'hôtel
Chouette journée en perspective.

Un premier bon point l'hôtel Chantereyne a bien amélioré la prestation du petit déjeuner. A l'époque où je venais dans le cadre du boulot (... plus de 15 ans...) c'était juste café pain croissant confiture. Là c'est un vrai buffet avec tout ce qu'il faut.

Arrivé à la moto, nous constatons que la pluie d'hier a bien crotté celle-ci. Moi qui ait horreur de rouler sur une moto sale me voilà servi. Nous partons pour le tour de la pointe de la Hague.
Mon dieu que c'est beau !
Les landes pentues, les haies tordues par le vent, les maisons sévères en granit égaillées par quelques jolies fleurs de printemps. Les rhododendrons sont particulièrement beaux en cette saison. Et toujours les Yuccas odorants. Nous prenons le temps de nous perdre et de flaner sur sur toutes les routes du Cap. Anse du Moulinet, nez de Jobourg, baie d'Ecalgrain, pointe de Goury, autant d'endroits magiques qui méritent à eux seuls le voyage. Et toujours menaçant comme l'étoile noire, la haut sur la colline l'usine de retraitement de déchets nucléaires de la Hague. L'ambiance est surréaliste.

Mais le temps passe et nous filons vers Cherbourg par la côte avant de descendre le val de Saire plein est. Il est midi moins le 1/4 nous sommes à Barfleur c'est charmant mais nous décidons finalement de pousser vers Saint Vaast la Hougue dont le nom remplit si bien la bouche en espérant trouver aussi de quoi rassasier nos estomacs. Bingo ! Nous trouvons la criée du Tomahawk.
Mi poissonnerie, mi restaurant, les crustacés ou poissons sont servis aussitôt débarqués du bateaux.
6 huître de Saint Vaast, fine et salées serons suivons d'un maquereau à la plancha.
Miam.

Le soleil brille nous prenons un café en terrasse mais l'heure tourne il est temps de rentrer il nous reste plus de 400 km.


Et mes enfants, quel roadbook !!!
J'avais décidé ayant déjà fait la Manche à plusieurs reprises de passer en son centre.
Encore une fois c'est bingo !
Les routes sont roulante, sinueuses, vallonnées, bien revêtues et dans des paysages de verdures, de bocages ou de marais somptueux.

Puis nous évitons Caen par le Sud et progressons de vallées en vallées par le sud de Lisieux. C'est la Normandie profonde, celle des longères, des vâches et des pommiers.
On enchaine sur les pleines de lin près du Neubourg puis une dernière surprise nous attend, la vallée de l'Eure. Quel spectacle. La nature est lassive, l'herbe verte fluo, les demeures magnifiques. Un endroit hautement recommandable pour une ballade en moto ou mieux encore en canoë que vous pourrez louer vers Auteuil Autouillet.

Encore un gros gros roulage donc avec peu de photos car nous n'avons pas eu beaucoup de temps pour celà.

Le soir à l'arrivée 3 surprises m'attendent :
-tout d'abord mes gants BMW motorrad sport sont morts !
Ils ont rendus l'âmes après plus de 2 saisons et donc plus de 40000 km.
Le cuir est troué en deux endroits.
-Deux autres suprises : les frangines Corses Pietra et Colomba nous attendent de pied ferme.



La moto sale dès le matin.

 


L'anse de Moulinet
 


 

La baie d'Ecalgrain
 

Avec des rhubarbes géantes. Les feuilles ont la taille d'un parasol !!!
 

La pointe de Goury
 

Sur le port de Saint Vaast la Hougue
 

Du lin toujours aussi graphique
 

La c'est la fin des gants !
 

Les frangines Corses Pietra et Colomba nous attendent.
 

jeudi 29 mai 2014

2014 Normandy Tour : objectif un port


Vraiment rien à jeter sur le roadbook du jour. A partir de Mantes la Jolie jusque Cherbourg par les petites routes normandes cette trace gps vous emmènera de vallées en forêts ou par les crêtes.

Pour notre part effectuée un jour férié on se croit parfois seul au monde. Ca roule sans croiser personne. En partant à 9h de Mantes vous serez sur midi dans la Suisse Normande. Profitez en pour pousser jusque Condés sur Noireau pour un restau ou Clécy pour casser la croute.

Ensuite c'est la remontée de la Manche. C'est roulant et fluide. Entre Portbail et Quarteret je ne résiste pas au plaisir de me perdre dans les prés salés. Un petit pot sur le port et nous voilà reparti vers Cherbourg que nous retrouvons avec grand plaisir.
La météo ? quelle météo il y a aussi eu du soleil. Et finalement nous n'avons pris que très peu de photo...

Cherbourg, nous logeons à l'hôtel Chetereyne qui donne sur le port. C'est magique les Yucca du port sont en fleur ça sent superbement bon. Pour le dîner ce sera la créperie Ty Billic. Franchement un super rapport qualité prix. Pour 15,5€ c'est une galette saumon, une galette complète, une crêpe flambée et une demi bouteille de cidre.

Par contre lors de notre tour de repérage, nous avons pu constater que la crise à fait des dégâts à Cherbourg. En effet nous adorions nous y rendre car nous avions l'assurance de passer une bonne soirée avec les multiples restaurants et bars de la ville. Mais plus de la moitié sont fermés !!
Il y a des rues entières avec des fond de commerce vide à louer.
C'est un peu la sinistrose. Dommage, une ville avec un si beau potentiel.





La moto qui commence à se couvrir de boue.


Perdu dans une vallée de Suisse Normande
 


Sur le port de Barneville Quarteret
 

 

lundi 12 mai 2014

De retour à la moto : putain c'est bon !

Après avoir publié pendant plus de 10 jours des posts remplis de belles photos Corse prises en Mazda il serait malvenue de se plaindre.

Mais ce matin, après 2 mois d'arrêt complet c'est le retour à la moto.
Quel pied  !

Enfin pour tout dire cela a commencé hier soir.
Et oui 2 mois sans rouler, la mémère était prises dans les toiles d'araignée et la poussière, sans compter les pattes de chat qui squattent sur la selle. On a donc commencé par nettoyer tout ça. Puis on a fait les contrôles d'usage (en particulier pression des pneus) pour s'assurer que tout irait bien ce matin.

Ce qui est dingue après 2 mois d'arrêt c'est que votre corps a plus de mémoire que votre cerveau quand vous reprenez la moto. C'est comme le vélo diront certain. On intellectualise, on appréhende et finalement le plaisir de rouler, l'ivresse du déséquilibre permanent et de la vitesse reprennent le dessus.
On penche et .... punaise que c'est bon !

Ce qui était un peu moins bon par contre c'était de se retrouver dans la circulation dense d'un lundi matin sur mon itinéraire de commuter. beeeark.

Et surtout le plus dingue c'est d'avoir quitté la moto en plein hiver et de la reprendre .... au beau milieu des motards d'été. Voyant, bruyants, stressants, stressés ? comment les qualifier ?
Cooool les gars ça va bien se passer. Sur le grand ruban qui mène de la banlieue à une autre pourquoi s'en faire ? il suffit de se glisser entre les voitures qui de toute manière gentiment vous facilitent dans la plupart des cas le passage .... ou vous écrasent non moins gentiment en répondant à un SMS.