lundi 30 décembre 2019

Les alpes vues du Markstein et la 508 Hybrid




















Hier le 29 décembre 2019 nous avons eu la chance de passer par le sommet du Markstein dans les Vosges. Nous venions de la plaine qui n'arrivait pas à se défaire d'un brouillard tenace. Comme souvent en condition anti cyclonique c'est au dessus de la mer de nuage qu'il fallait aller. Et là, magnifique surprise. Nous avons pu découvrir la vue exceptionnelle sur les Alpes tout là bas dans le fond.

Au passage un petit mot de notre compagne pour ce voyage. Une 508 SW Hybrid. Elle nous a bien bluffé celle-ci ! Quel confort, quelle fluidité. C'est un modèle PHEV plugin hybrid  electric vehicle donc on peut la brancher 8h sur une prise domestique pour charger sa batterie qui permet de rouler 40 km en tout électrique. Mais le plus intéressant à mon sens est de rouler en hybride c'est à dire en utilisant les 225 cv du 4 cylindres essence couplés au moteur électrique qui se loge dans la boite à 8 vitesses. On la laisse faire en automatique et elle gère à merveille la ballade tout en fluidité. Du couple quand il faut, du silence dès que possible et de la puissance si besoin. Franchement les gras ont bien bossé tout celà est transparent à l'usage et il faut regarder sur l'écran où figure l'animation pour comprendre tout ce qui se passe à l'instant T sous le capot.

Après c'est une grosse mémère longue et lourde. Elle se fait rapidement rattraper par les lois élémentaires de la physique si on essaie de la brusquer en dehors de sa zone de confort. Mais pour un voyage de 3000 km comme nous l'avons fait c'est une compagne parfaite.

Les sièges (électrique, massant et chauffant pour le conducteur) sont particulièrement confortables. La voiture glisse silencieusement dans l'air (la preuve d'une bonne aéro) et les suspensions souples. Un peu trop à mon goût pour une Peugeot. Elle flotte un peu sur les routes bosselées là où on aimerait un peu plus de répondant. Mais jamais, le train avant ne vous laissera tomber et les freins puissants assureront la sécurité.

C'est également la première fois que je fais un tour de France avec une voiture équipée du radar de distance actif couplé à la direction active. En clair sur autoroute la voiture gère toute seule et l'accélérateur et le volant. De quoi écouter de manière détendue ses émissions radios préférées sur la bonne sono en déléguant les tâches subalternes de la conduite à la voiture. Pas désagréable finalement cette façon d'aborder les très chiantes autoroutes des vacances. Surchargées et sur surveillées par de trop nombreux radars. J'avoue que pendant un bouchon j'ai même pu somnoler tranquillement 10 min. Aïe et oui c'est là que ça fait peur ces systèmes de conduite pseudo autonomes.
Que ce serait il passé en cas d'accrochage ?
Enfin, bien utilisé en pleine conscience du risque ça permet justement de bien les diminuer. Et surtout ça permet de rouler dans une parfaite zénitude.

Un mot sur la conso ? 2800 km et nous n'avons consommé que 7.4l/100. Sachant que nous avons fait majoritairement de l'autoroute et donc nous n'avons pas forcément pu charger la batterie partout. En général même en partant batterie vide l'ordinateur de bord indique un fonctionnement en mode électrique pendant 20% du trajet en général et ce même sur autoroute. C'est à dire qu'on est en mode hybride et qu'on consomme l'électricité qu'on a produit dans les descentes ou les ralentissements.

Au moment de rendre cette bien agréable routière 2 réflexions me viennent à l'esprit. Si elle est idéale pour le trajet qu'on a effectué, elle est bien trop grande pour un usage quotidien en mode urbain. Elle est longue, large et lourde. Vivement que la techno descende en gamme sur une 308 plus compacte par exemple. A propos de gamme, un mot sur le prix ? Le modèle optionné que nous avions c'est 58k€ en prix publique. Ca commence à piquer sérieusement. Largement plus cher que notre Mustang V8. Je crois qu'on n'est pas encore prêt à basculer.












mardi 3 décembre 2019

Soubirac Milano


Les Soubirac Milano sont mortes, vives les Soubirac Milano.

https://thebigalptour.blogspot.com/2019/03/soubirac-milano-34-mois-dusage-quotidien.html

Amusant j'ai retrouvé le précédent articles sur les antépénultièmes Milano. Elle avait 34 mois d'usage quotidien et étaient vraiment rincée. Et l'article date de janvier 2017. Voilà donc 23 mois que mes actuelles Milano sont en services. Elle auraient sans doute pu durer encore jusqu'à 34 mois. Mais j'ai été faible face aux appels de la sociétés de consommation. J'ai craqué pour une nouvelle paire durant le balck friday. Au moins les nouvelles sont elles dument homologuées CE. C'est toujours celà de gagné.



vendredi 8 novembre 2019

USS Iowa


On a la puissance de feu d'un croiseur.
Et une caisse de concours.

Petit souvenir d'un déplacement pro à Los Angeles.
Nous n'avions pas beaucoup de temps pour les visites mais on a tout de même réussi à faire un petit road trip entre l'aéroport et notre rendez vous.









dimanche 13 octobre 2019

O2 Nausicaa


Sans doute une des dernières balade moto de la saison 2019. On dit ça mais l'an passé à la Toussaint il faisait tellement beau que nous avions décidé de prendre la moto. Mais cette année ce ne sera peut être pas la météo qui limitera mais plutôt la fatigue car je cumule beaucoup trop de déplacements professionnels en semaine avec des WE également chargés.

Ce  WE donc c'est avec les potes du club moto O2 que nous partons en direction du Nord. Destination annoncée Boulogne Sur Mer. Levon a bien bossé sur l'organisation du WE et du début à la fin tout se passera parfaitement. Pour moi qui court partout en ce moment c'est bien agréable de se laisser prendre en main.

Tout commence donc le samedi matin à 8h de l'aube au golf d'Ableige. C'est vraiment dur de se lever aussi tôt un WE et je ne vais pas arrêter de le regretter tout au long du voyage passé en mode somnambule. C'est avec un grand plaisir que retrouvons des potes du club et que nous en découvrons aussi de nouveaux. Comme cette année nous n'avons fait que 2 balades le club vie sa vie et des nouvelles têtes arrivent. C'est la 200ème du club et Fabrice et Patricia les fondateurs en ont fait sans doute plus de 190. Fabrice est impressionnant et se souvient de presque toutes les ballades. Enfin il s'aide quand même de son fichier excel magique dans lequel nous retrouvons une trace de notre première participation. En 2007 tout de même.

Nous prenons la route après le petit déjeuner en dispatchés en 2 groupes de 7 motos. Levon ouvre un groupe et Fabrice le second. La montée se fait sans encombre et le midi nous nous arrêtons juste avant la pluie dans une friterie nordiste. Ah la frite le thème du WE assurément. Difficile  pour moi qui ne les digèrent pas. Burps. Ca plus le manque de sommeil feront de mon après midi un enfer. A suivre la bande au petit train moi je m'endore. Heureusement que ma miss est présente sur l'intercom pour me réveiller un peu.

Nous arrivons en début d'après midi à Wimereux pour prendre nos chambres à l'hôtel et j'en profite pour faire une sieste de 10 min. Puis nous partons pour une boucle durant laquelle la pluie de nous lâchera pas. De Boulogne à Calais par la cote et retour par les terres.Nous voyons en vrai des noms que nous avons beaucoup entendus dans les médias. Sangatte, Outreau, Calais.
Pour tout dire nous préférons largement la route du retour par l'arrière pays charmant que l'aller par la cote.

Puis nous avons 1h15 de quartier libre avant le dîner à Wimereux jolie station balnéaire que nous nous empressons d'aller découvrir à pied alors que la pluie a cessé. La grande plage est magnifique avec ce ciel chargé de gris fer qui ne se confond pas avec la mer couleur de sable. C'est bien dommage, les photos prises à l'arrache au smartphone ne rendent pas l'ambiance, la calme et la sérénité dégagés par cet endroit.

Le repas du soir à l'hôtel du centre est bien trop roboratif pour espérer passer une nuit calme. Alors nous profitons des amis et de l'ambiance motarde et bienveillante pour passer une charmante soirée.

Au matin juste un saut de puce pour nous mener à Nausicaa le centre de la mer. Nous y passons toute la matinée. Personnellement j'ai complétement bloqué sur la raie manta du gros bassin. J'adore cet animal depuis toujours mais c'est la première fois que j'en vois une en vrai et c'est juste magique quand elle passe au dessus de nous dans le tunnel. C'est d'une beauté saisissante.

A midi enfin 12h30 précise selon les directives du chef,  nous mangeons au calypso le restaurant de Nausicaa. Pas si mal pour un restaurant avec un aussi grand débit et pour le prix en fait. Bon sauf que une fois de plus il y a des frites mon système digestif va-t-il tenir la distance ?
La distance du retour de l'après midi n'est pas si grande. Mais avec la mauvaise nuit passée à digérer et la fatigue accumulée, encore une fois je vais avoir du mal à ne pas somnoler. Mais le gras mouillé qui ne nous lâche pas et qui rend la roue avant parfois fuyante me procurera assez d'adrénaline pour tenir.

C'est avec beaucoup d'émotion que nous quittons le groupe à Chaumont en Vexin. C'est la dernière de l'année et tout le monde en a gros sur le coeur de savoir que la prochaine balade est si loin après l'hiver. Heureusement Fabrice nous annonce une hivernale surprise à suivre.

































jeudi 26 septembre 2019

Bmw 1200 RTLC 75700 km pneu AR 7200 Dunlop roadsmart3 RS3

Bon, le BelAlp de cet été a fait du mal.
Avec 5600 km de virolos chargés le pneus AR Dunlop Roadsmart3 a pris cher.
Il a maintenant 7200 km et il est complétement rincé.
Je préfère changer car nous avons une ballade prévu dans quelques jours et je n'ai pas envie de crever en route.










vendredi 23 août 2019

BelAlp 2019 épilogue


Autant dire que après 3 semaines passées sur la moto, dans des paysages somptueux toute la journée, se retrouver enfermé au bureau est un traumatisme violent.

J'ai donc décidé de me mettre au coin en attendant que ça passe.




mardi 20 août 2019

BelAlp 2019 statistiques officielles

Et voici les statistiques officielles du voyages !


Un chiffre bien énigmatique de 5666 km

Et des chiffres plus connus : 5.4 litres au cent à 59 km/h de moyenne.
C'est conforme à ce que nous avions fait lors du Sicilia 2.19.
Au passage après nettoyage de la remorque,ce qui m'a pris 45min juste pour enlever toutes les tâches de goudrons, je colle le dernier stickers du voyage un joli Swiss Alps que j'avais trouvé sur Amazon et dont le code couleur convient parfaitement je trouve. On dirait un lac d'altiltude.

 Quelques nouvelles également des pneus.
Pour mémoire nous avons consommé 6 roues de remorque cette fois ci. Enfin la troisième paire est juste entamée par la remontée depuis Marseille. J'espère que ces pneus de 350*8 achetés cette fois chez Norauto seront de meilleurs qualité.
Sur la moto après 5666 km les Dunlop Roadsmart 3 font la gueule.
A l'avant ça va encore, mais derrière le pépère est sévèrement usé avec une belle usure en facette. Encore une fois le couple ravageur du 1200 conjugué au poids de la machine auront eut raison de la témérité du pneumaticien. Enfin pour sa fin de vie il pourra se reposer tranquillement sur le trajet dodo-boulot qui est moins exigeant mais je ne sais pas si il fera ses 10000km.













lundi 19 août 2019

BelAlp J20 c'est la fin Auvergne retour Paris

Hier soir nous sommes arrivés à Saint Flour juste avant l'orage. Toute la nuit il a tonné et donné beaucoup d'eau mais au moment de partir comme prévu par la météo (je vous recommande https://www.ventusky.com/?p=46.5%3b1.2%3b4&l=wind), la pluie cesse.

L' Humidité très présente et les nuages bas ont décidé que nous ne verrons pas beaucoup le Cantal ce matin. C'est bien dommage car les routes comme les villages et les pâturages valent le voyage. Nous faisons donc les premiers 100 km en mode gorille dans la brume. En général les routes sont monotraces mais contrairement à hier aujourd'hui il y a moins de bosses. C'est mieux ainsi car il faut déjà gérer la visibilité. En tout cas c'est très ludique et on saute de vallées en vallées en pleine nature sans croiser grand monde. Dans les villages les maisons semblent construites pour durer des siècles et des siècles en bonnes grosses pierres. C'est esthétique et sans doute aussi bien adapté au climat rude du coin.

Au passage de la Dordogne la brume laisse place à un temps plus clair. Nous arrivons enfin dans un bourg équipé d'un petit super marché. De quoi ravitailler motards et moto à "Bourg Lastic" ça ne s'invente pas.

Après la pause déjeuner nous filons plein nord dans le no man's land. Quelque part entre l'A6 et la l'A20. Il n'y a rien dans ce coin. Il ne faut pas y aller !!

De belles sections de 20 km de départementales. Sans rien. Pas un village. Pas un pekin. Pas un radar. Rien. Juste toi et ta moto. Et les vaches pour vous regarder passer.

On continue ainsi plein gaz jusqu'à rejoindre la civilisation du côté de Vierzon. Reste environ 200 bornes à tirer il est 17h. Faut prendre le grand rubans. Et merde !!!! À l'intersection avec l'A10 il y a des travaux. Résultat 20 km avant, le bouchon commence.

On en a un peu chier entre les gens qui font des Sms et les salauds qui ne veulent pas laisser passer les motards en interfile. Mais bon tout se passe et nous voilà rendu à bon port vers 19h. Franchement avec un peu plus de beau temps cette étape peut été au top. Mais comme j'aime bien la montagne qui fume comme ce matin elle restera quand même comme une des belles étapes de ce BelAlp.

5666 km au compteur il est temps de faire la pause.