mardi 30 avril 2019

Sicilia 2.19 J2 du Massif Central vers Toulon

Ce matin au Chambon sur Lignon, le ciel est gris et il fait 7 degrés mais ce n'est que l'humidité matinale et ça devrait vite passer. Nous nous attardons donc un peu au petit déjeuner. Il faut dire que notre hôtel le Bel Horizon propose un petit déjeuner qui certes n'est pas donné mais qui est excellent. On peut même se cuisine des crêpes.

Nous prenons le départ finalement vers 9h15. De saint Agrève au Cheyslard la route est un enchaînement de rêve. C 'est la vallée du bijou et en effet on y enfile les virages comme on y enfile les perles. Nous avons déjà fait à de nombreuses reprises cette route. Quelques fois sous la pluie. Cette fois ce sera le soleil. Mais ça ne rend pas la partie plus facile pour autant. Nous roulons ce matin avec le soleil de face et en montagne ça veut dire qu'il faut gérer le fort contraste jour/nuit en fonction qu'il soit caché ou non par un arbre ou un virage.

Après Cheyslard nous bifurquons à droite vers le col du moulin à vent qui commande le passage vers Privas. A bon rythme dans la montée nous recollons à la voiture des gendarmes qui est elle coincée derrière un camion. Désolé messieurs dames les gendarmes mais nous, nous pouvons doubler, on passe.

Nous traversons le Rhône à Donzère. Il y a un vent du nord qui souffle en rafale. Le pont bouge tellement que je crains que la moto ne tienne pas sûr sa béquille. Autant dire que pour enlever les gants afin de prendre la photo je me suis pris avec de grandes précautions pour ne pas les envoyer dans le Rhône.

Nous déjeunons à Suze la Rousse dans un endroit un peu abrité du vent qui souffle fort. Puis nous faisons route vers le Mont Ventoux. Mais cette année encore il nous échappe. Le col n'est pas ouvert.On peu uniquement monter que jusqu'au mont serein. Ça ne vaut pas la peine et surtout ça ferait perdre une demi heure que je préfère garder pour gérer les aléas si besoin plus tard car nous avons un bateau à prendre.

La route repart de Bedouin au pied du Ventoux mais ce n'est pas un endroit que j'apprécie beaucoup, la nature est ici austère et il y a bien trop de bosses. Nous poursuivons jusqu'à Apt puis c'est direction Aix en Provence via le Luberon. Dans cette zone tant la route que les paysages sont somptueux et le roulage y est bien plaisant.

Comme finalement nous sommes largement à l'heure voir en avance, nous pouvons éviter  le final via l'autoroute afin de passer par le Castellet puis les gorges d'Ollioules. Mais pas de chance â l'approche de Toulon nous perdons 15 minutes dans les bouchons. Au final nous serons à l'heure pour embarquer.

Nous faisons un dernier plein en France car en Italie ce sera plus cher et nous rejoignons le port de Toulon pour attendre notre embarquement. Comme on connait bien le mode de fonctionnement du ferry je profite de la station service pour faire également le plein de bière fraiche. De cette manière nous pourrons aller admirer le départ depuis Toulon sur les ponts extérieurs du bateau avec un apéro.


















lundi 29 avril 2019

Sicilia 2.19 J1 dur dur




Dur dur ce départ en vacances. La semaine passée j'étais à Los Angeles pour le boulot. Une bien belle semaine mais aujourd'hui je le paie cash ! La fatigue du voyage, le décalage horaire je prends tout dans la gueule.

Enfin, tant bien que mal nous nous extirpons de la région parisienne. Un coup d'autoroute jusque Vierzon pour se projeter un peu car nous avons 500 km à faire pour rejoindre Chambon sur Lignon. C'est la route classique de tous les Corsica. Nous sommes en terrain connu. Nous savons que nous pouvons manger au chaud à la Chatre et nous faisons ainsi une première entorse au rituel du pique nique de midi.

L'après-midi après la Chatre commence par une partie de Creuse.
C'est chouette la Creuse. Vallonné, verdoyant, viroleux. Juste motardemment bien.
Puis la route grimpe sur le plateau auvergnat et elle débouche sur une belle vue sur le massif du Sancy.

Puis tout un coup c'est le puits de Dôme que nous avons en visuel. Nous cherchons un endroit où faire une belle photo, mais ce n'est pas simple. Soit il n'y a pas la place, soit il n'y a pas de soleil.
Nous le dépassons par son ouest pour rejoindre Issoire.

La traversée d'Issoire est toujours une chienli mais on l'accepte d'autant mieux quand on sait ce qui arrive. De Issoire à Chambon sur Lignon en passant par Arlanc et Yssingeau c'est une route parfaite. Large bien revêtue et avec de belles courbes. C'est 150 km de gaz en grand et d'angle maxi. Alors si en plus comme aujourd'hui la météo est clémente c'est avec une belle lumière dans le dos qui nous permet d'admirer ce paysage austère de montagne, c'est le pied.

Mais l'étape est longue. Très longue. 500 km en partant à 9h et en faisant une bonne pause de 1h15 le midi nous sommes arrivés à 19h20. 
Heureusement demain elle sera plus raisonnable.

dimanche 7 avril 2019

Les copains du club

Ce samedi nous reprenons avec un immense plaisir contact avec les copains du club moto O2.
Direction de la ballade la visite de la manufacture BOHIN. Si ça ne parle pas forcément aux motard ça parlera en revanche plus aux couturières puisqu'il s'agit d'une fabrique d'aiguilles à coudre.
Un objet qui semble très simple mais en même temps très précis. Et il ne faut pas moins de 25 étapes dans le processus de fabrication qui dure 2 mois. Au passage nous visitons une exposition de patchwork étonnante.

Oubliez les napperons, on est plutôt dans la une visite d'un musée d'art moderne.

Le roulage se fait au départ et au retour dans le Vexin avec une direction plein ouest vers la Basse Normandie et la ville de l'Aigle. Rouler en ballade avec Fabrice au commande c'est l'assurance d'une journée parfaite. Il passe les courtes journées et les longues soirées d'hiver à faire des repérages sur le terrain et des préparations minutieusement ... minutées. Les points essence, pipi, café sont prévus dans la trace GPS et les parkings permettent toujours d'accueillir en sécurité le groupe moto. Nous n'aurons à déplorer qu'une légère chute sans gravité due à une perte d'équilibre à l'arrêt lors d'un arrêt essence. Tout le groupe redresse la moto et remonte le moral à notre infortuné camarade. Une bonne tape réconfortante sur l'épaule et ça repart.

C'est assez amusant de voir que petit à petit ce club moto né de la passion de collègues de bureau glisse doucement vers un groupe où les jeunes retraités deviennent presque majoritaires. Souvent c'est le cas de la moto comme des voitures plaisirs qui n'offrent que 2 places. Les parents soit entre les moins de 30 ans et les retraités ont un peu de mal à pratiquer.

Peut être retraités du boulot les gars et les filles, mais pas retirés des affaires de la moto. C'est poignée dans le coin que nous avons commencé la saison des ballades.
:o)