retour à Marrakech, retour à la réalité

Ce matin petite anecdote marocaine, l'eau est coupée. L'hôte a bien une cuve de stockage local mais encore eut il fallu qu'ils soient prevenus pour stoker.

Pas très grave, on quitte la zone par des collines verdoyantes d'organiser. On voit qu'on est proche de l'océan car le vert domine. Sur un col au loin on aura la vue sur Agadir.

On l'aura bien évité celle ci.

Ce qu'on évite pas en revanche ce sont les cars de touristes en direction des Gorges du paradis.

Des hordes de touristes barbares transportées par car au paradis des bergers Berbères.

Un dernier col dans l'Atlas et nous rejoignons la national pour 200 bornes vers le nord et Marrakech. Les paysages sont jolis mais la route monotone surtout au dessus de 37 degrés.

Un petit arrêt en chemin pour que Soufiane change la roue de Thomas qui a roulement et plaquettes morts.

En arrivant à Marrakech on retrouve la joyeuse cohue ainsi que les 44 degrés dont on se serait bien passé. 

Vient alors le temps des aux revoirs. A Soufiane notre ange gardien pressé tout de même de rejoindre la famille. Et aussi à nos braves Royal Enfield. Put put put c'est certain c'est un au revoir et non des adieux. 

Le concept de ce voyage avec ces petites motos et les bagages qui suivent nous a vraiment enchanté.

46 degrés du côté d'Agadir

Une belle matinée de moto au départ de Tafraout. La montagne pour une fois est presque verte et on est impressionné par les anciennes cultures en espalier qu'il y a partout.

Une pause thé dans matinée nous permet de comparer les vertus de nos montures. Entre Une bizarre marocaine, une grosse bertha belges et  Soufiqui change ma batterie qui m'a lâchée ce matin.  Une rencontre amusante 

Puis nous rejoignons une belle étape. Un restaurant biologique marocain ou noys déjeunons de la traditionnelle salle marocaine suivi d'un couscous et de fruits frais.

L'après-midi midi est une étape de liaison ou de transition. Nous subissons la température qui monte sans cesse sur des routes droites et monotone. 46 degrés à larrivvsur Agadir. 

Ouf la piscine nous attendait.

Tafraout via les gorges d'Igmir et ait mansour

Quelle journée magnifique.

Nous qui adorons les décors minéraux des grands parcs de l'ouest américains nous affirmons que le grand sud marocain les vaut bien. On a passé une journée de dingue dans des décors de dingue.

Alors si en plus Jean Pierre de road trip factory nous dégotte les routes à moto qui vont bien....

On retiendra en particulier les Gorges d' Igmir.

Un rouge éclatant pour des virolos épatants.

Avec la Royale en duo il faut monter le couteau entre les dents. Et on rigole encore du dépassement de goret sur Claude.

Un petit passage par la plaine pour dégourdir le mono cylindre qui hurle son bonheur à 6000 tours à fond absolu. Noys pendant ce temps là on observe tranquillement les dromadaires.

Et pour finir la journée l'Ait mansour. On commence dans une vallée fertile. Tout au long de la rivière on enchaîne les villages et les palmeraies. Puis soudainement la route rétrécit mangée par la palmeraie et la rivière pour mieux déboucher après des virolos bien techniques su un plateau. Du roulant puis une descente vertigineuse vers Tafraout.

Tout était incroyable. Le midi une mama berbère en cuisine pour un couscous de roi accompagné de musique sur instruments traditionnels. Et bien sûr à chaque arrêt de bonnes rigolades avec le groupe qui produit plus de contenu sur le groupe WhatsApp qu'une bande d'ado en colo.

L'anti Atlas plein sud vers Tata

Ce matin Jean Pierre est bien facétieux pour nous faire quitter l'hôtel nous empruntons un dédale de piste dans les zones agricoles et de maraîchage. On découvre au passage dzw bananeraies sous serre. On en a mangé deux fois de ces petites bananes du Sousse elles sont succulentes.

Après avoir fait le plein dans une station digne de la route 66 nous attaquons cet anti Atlas par une montée des plus ludiques.

Que ce soit en qualité ou en variété des paysages ou que ce soit en matière de routes, cette étape est juste extraordinaire de bout en bout. On va de merveille en merveille.

En fin de matinée on fait une pause à la marocaine dans un village. Accueillis avec le sourire par les enfants comme par les anciens. Rapidement une table s'improvise pour le groupe de 17 motards et le thé à  la menthe est servi. 

Un bon road trip n'en serait pas un sans une panne. C'est Thomas qui inauguré le bal avec une crevaison. Ça tombe bien Soufiane s'ennuyait dans le pick-up. En 15 20 minutes la chambre est changée et on repart.

A midi à Igmhr le restaurant est plus traditionnel au sens moins rustique mais le tajine y est de qualité.

L'après-midi nous prenons encore de la hauteur et une brume de sable vient rendre magique et mystérieux le paysage. Du

minérale dans les hauteurs on passe au tropical dans la palmeraie en fond de vallée.

Puis c'est une plaine qui suit une rivière asséchée qui nous mènera à TaTa. Il n'y a personne les routes sont roulantes on rigole bien avec les autres membres du groupes avec nos Royal Enfield qui plafonnent à en duo. On se fait prendre de vitesse par les solos sans la bonne humeur générale.