mardi 7 mai 2013

SpringTour 2.13 : j4 : Briancon Marseille : les naufragés de la D17

L'izoard comme prévu est fermé.
Vars est bien ouvert mais Allos lui est fermé.

Cols fermés = pas de route des grandes Alpes pour cette fois donc.

Mais comme souvent la contrainte peut être une source de créativité nous en profitons pour musarder sur les routes en corniche qui surplombe la vallée de la Durance jusqu au lac de Serre Poncon. DE quoi me réconcilier avec cette vallée car jusqu'à présent je ne l'avait fait que par la nationale de fond de vallée et c'est très moche. Les routes qui serpentent sur le flan offrent plaisir motard et points de vue magnifiques.









Puis nous attaquons un des cols les plus difficile que je connaisse juste à côté du lac de Serre Ponçon.
 

La route grimpe sec puis redescend dans une vertigineuse corniche au dessus du lac aux eaux turquoises. Mais il faut se concentrer sur les lacets qui s'enchainent sans répit. Si vous roulez en sportives en appuis sur les poignets passer votre chemin.
Nous rejoignons ensuite rapidement la Seyne pour le déjeuner.
Un petit plat du jour de canard et patates sarladaises en terrasse.


L'après midi nous a réservé quelques surprises. Bonnes pour commencer après la Seyne avec une route dans un défilé magnifique.




 Après Digne les bains nous avons obliqué vers le Verdon et là nous avons découvert la D17 .....

Et nous aussi nous avons failli finir comme les naufragés de la D17.
http://www.allocine.fr/film/fichefilm_gen_cfilm=44640.html

En fait à partir du hameau de Majastre c'est un chemin en pierre de montagne. Je comprends mieux du coup les panneaux qui indiquaient à l'entrée de la vallée D17 route lacunaire  (mais je n'avais pas mon dico de la DDE avec moi). Tantôt dans la caillasse tantôt dans la bouillasse pour de véritables passages de gué. Environ 20 km de ce régime avec la RT et la remorque à me rappeler mes rudiments d'enduro : de l'appuis cale pied, le regard au loin et on maintient du gaz quoi qu'il arrive en serrant les fesses et en pensant au prix d'une chute sur le flanc.

Et dire que avant le départ j'hésitais à prendre le col du parpaillon car il est non revêtu. Et bien nous voila entrainés pour la prochaine fois.


Au moins au sommet on a eu droit à ce magnifique point de vue sur la vallée que nous venions de remonter.




 

Puis heureusement la route à partir du lac de Sainte Croix vers Marseille est un véritable enchantement pour la moto. Du coulée rapide sur un bitume de bonne qualité, de quoi se venger de s'être traînassé dans les pierriers.

L'arrivée en proximité de Marseille est moins chouette car la circulation dans toutes les petites villes alentours se densifie surtout que nous sommes arrivés en pleine heure de pointe des retours du boulot. Pour une prochaine fois je prendrais l'autoroute pour les derniers 50 km.




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