Au départ de
la balade qui passe par les Vosges j’avais pour idée de parler de pneu dans ce
post. Dans ma tête j’avais prévu de m’arrêter et de faire une photo de mon pneu
pour en montrer les bandes de peur. Je ne m’attendais pas à la chute de cette
histoire. Mais commençons par le commencement. On traverse les Vosges en les
abordant par Soultzmatt. Ca permet de monter au Markstein via le lac de la
Lauch. Désolé mais je n’ai pasfait de photo par là car ce sont des coins qu’on
connait par cœur et surtout c’est une route « utilitaire » l’objectif
étant tout de même d’arriver à la maison avant la nuit donc nous avons limiter
les arrêt. Depuis le sommet du Markstein c’est une longue descente qui vous
amène à Kruth par une belle route rapide. Sur le sec comme aujourd’hui le grip
est bon et on s’amuse à faire l’extérieur à un couple de motards visiblement
débutants. Puis c’est la montée du col du Ventron vers le Ventron. Celui-ci est
technique mais le revêtement est neuf. C’est un régal. Au Ventron nous avons
nos habitudes à l’office du tourisme où il y a des ouah ouah. Hi hi hi. La route est ensuite une transition de fond de
vallée qui passe par des villages aux noms évocateurs. Le Syndicat par exemple.
Sur mon itinéraire vous pourrez ajouter la D236 qui passe par Faucogney et la
Mer. J’avais oublié de le pointer. Nous de notre côté nous avons roulé vers
Plombière les bains en direct. Puis ensuite c’est la D417 que nous avons
remonté vers Chaumont. Ancienne nationale très roulante vallonnée et bien
revêtue. C’est toujours un grand plaisir dans cette zone car on peut se lâcher
un peu sur les relances moteur. Peu avant Chaumont je décide de quitter ma
trace GPS pour découvrir une vallée qui part vers le Sud ouest par Andilly en
Bassigny qui s’oriente à nouveau vers l’ouest dans la bonne direction en passant au Sud de
Chaumont. Visiblement une des routes du Tour de France de cette année. Les
décorations à base de vélo dans les villages et le revêtement tout neuf alors
que c’est un chemin de traverse en attestent. Encore une fois louons le Tour de
France. Il a ses détracteurs mais il permet aussi de développer des coins un
peu oubliés comme cette vallée de la Suize. Nous rejoignons ensuite Bar sur Aube via Colombey les deux églises en
plein cœur du vignoble champenois. Pour finir sur l’A5 et remonter vers Paris.
Calé
tranquillement à 139 au régulateur pour échapper à la patrouille, j’aurais pu m’endormir
tranquille sur le ron ron du flat si tout à coup de forte vibration en
provenance de l’arrière ne m’avait pas surpris. Pas de doute c’est la remorque
qui est crevée. Arrêt sur la bande d’arrêt d’urgence, heureusement il y avait
juste un dégagement. Punaise, saleté ! j’avais changé les pneus de la
remorque et monté du neuf juste avant le WE. Les pressions contrôlée etc et cette saleté pneu a éclaté. 10 minutes plus tard nous voilà reparti,
cette fois je me cale à 110 pour être sûr de ne pas éclater le deuxième pneu
avant la maison.
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