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Ce matin nous refaisons la même boucle qu'hier soir à savoir pordoi sella gardenia. Mais quand on aime on ne compte pas surtout que cette boucle de 35 km justifierait à elle le voyage. En plus nous la faisons le matin soit donc avec une exposition différente d'hier au soir. De toute manière quelque soit le moment entre nèbulosités et lumières ce bout de montagne est différent mais magnifique.
Je galère un peu ensuite dans le bas du val gardenia le temps de trouver de l'essence mais les 60 km suivants sans carburant me donneront raison de ne pas avoir tenté la fin du réservoir. Nous attaquons ensuite à partir de Saint Martin de Thur la montée du passo del Erbe. Il commence en effet par des lacets dans les prés qui grimpent rapidement vers la forêt puis une zone d'alpages sous la grande barre rocheuse des Dolomites. Encore une fois la photo ne rend pas hommage à la beauté du site mais je vous recommande vivement la ballade. D'autant que sur la majeure partie la route est mono trace et ultra viroleuse. Une excellente route à moto à condition toutefois de bien maîtriser son sujet car le bitume n'est pas idéal et les pentes vertigineuses toujours proches. Nous faisons une pause ravitaillement à Brixen ou Bressaone selon que vous préférez la version Autrichienne ou Italienne. Nous nous apprêtons à quitter l'Italie en nous dirigeant vers le Timmelsjoch deuxième plat de résistance de la journée.
Mais avant celà il y a d'abord le Jaufenpass. Il s'agit d'une bonne
bonne route à motard. Nous nous arrêtons pour déjeuner en regardant passer les jouets. Enfin nous abordons le Timmelsjoch joyau de la fin de journée le temps est au beau contrairement à l'an passé et c'est un régal. Au sommet il y a également beaucoup de motos un peu moins de vélos.
Au fait
pass sass joch passo col quelle est votre préférence ?
La sortie du Timmelsjoch par Solden est une purge. La route est super encombrée et je manque de casser la gueule à un allemand qui ne veut pas me laisser remonter la file en moto. Une dernière bonne surprise nous attend pour changer de vallée et rejoindre celle de Nauders. Un somptueux petit col en mono trace trop chouette.
Surprises à l'arrivée. La moins bonne c'est qu'on est à la bourre d'après la gretshen qui nous accueille et qu'il va falloir faire fissa pour l'apéro car le dînet de gala est à 19. La bonne c'est la déco très chalet chic de l'hotel un peu à l'écart de Nauders. Et surtout bien sûr la qualité et l'originalité du fameux dîner de gala. On est presque sur un étoilé pour une nuit en demi pension à 130 euros pour 2. cool.
Et oui toutes les bonnes choses et surtout les meilleures ont une fin. Nous voici arrivés au dernier jour du BigAlp 2.14. Alors pour se consoler on recycle une chouette étape du spring tour 2.13. A la différence que ce matin au départ de Vichy il fait beau. Nous profitons donc à fond de la belle lumière du matin sur la grassouillante campagne de l'Allier. Tout semble paisible et fait pour prendre le temps. On se demande parfois si on est bien en 2014 tant le temps semble s'être arrêté.
Tout à coup mon regard est capté par une compétition d'ovni qui enroulent la bulle d'air chaud là bas au fond du pré. Incroyable ce sont plus de 12 cigognes qui volent ensemble et semblent s'amuser dans les bulles d'air chaud qui montent.
La traversée de la Loir du côté de Sully marque la fin des vacances. Au nord ce sont les immenses étendues plates de la Beauce. Elles sont aujourd'hui battues par le vent.
Le nord de la Loir c'est aussi la frontière avec les nuages gris.
Heureusement l'arrivée sur Paris est fluide et la du voyage sans encombre.
Nous quittons Marseille le coeur gros ce matin car nous savons que cela marque la fin de l'été.
Sur la route nous ne sommes pas les seuls. Il y a déjà le mistral qui nous attend avec de bonnes baffes en réserve. Nous quittons Marseille par l'autoroute et il y du monde. Avec les baffes de l'autre enfoiré ce n'est pas agréable à rouler. Aussi nous quittons le grand ruban du côté d'Orange pour rejoindre le réseau secondaire plus réjouissant.
Nous remontons un peu la N7 le long du Rhône puis nous puquons sur la droite direction l'Ardèche par la d2 puis la d7 qui monte à Taverne dans un décor de western via un canyon très sympa. C'est ensuite un bon moment de moto entre Privas le Mont Gerbier de Jonc et le Mezenc. La route sinue en corniche ente 700 et 1000 mètres sur des kilomètres et des kilomètres. Nous admirons les remarquables formations géologoqued comme les orgues basaltiques.On rejoint ensuite la chaise Dieux et les forêts du Livradois. De la belle départementale bien roulante. Ensuite on se connecte sur la vallée de la Dore qui passe à Olliergues sur la D906. Alors là franchement un moment de moto inoubliable. Tout en grandes courbes bien lisses. Plein angle fond de 3 fond de 4 on profite du flat qui en ronronne de plaisir. Arrivée sans encombre sur Vichy.
Une superbe promenade sur les spots moto de l'arrière pays Marseillais. Une version rien à jeter sur ce roadbook qui durera une après midi.
On commence à la Ginest bien sur puis après Cassis la fameuse route des crêtes pour la Ciotat. Le mistral souffle fort aujourd'hui ce qui ajoute à la diificulté motarde de la route. Nous redécouvrons la Ciotat qui aménage et rénove son bord de mer.
Profitez en pour faire une pause terrasse. Ensuite on monte vers Cuges et le circuit du Castellet.
Puis on bifurque vers Gemenos pour aller chercher le col de l'espigoulier. Une pure merveille qui monte à la sainte Baume. Puis on traverse le vallon pour aller du côté de Belcodène. Retour à Marseille par l'autoroute d'Aubagne.
3h de roulage et de bonheur.
