A vélo

Bon c'est pas parce qu'on est bagnolard ou mardi qu'on n'est pas vélo.

Et aujourd'hui c'était juste agréable.

Ford Ranger Raptor 2023

Pour ceux qui ont suivi vous savez que nous avons déjà un Ranger. Mais version 21, diesel et non Raptor.Aussi quand je suis passé en concession l'autre jour pour emmener le gros blanc en révision, j'ai vu sur le parking ce magnifique Raptor V6 essence 23 en véhicule de direction. Ni une ni deux je me suis présenté pour en faire un essai. Quelques péripéties d'agenda plus tard, voici enfin la bête.

Et alors par rapport au blanc diesel de 21 c'est comment ?

Bave bave bave.

Tout est mieux c'est clair.

Déjà au delà du look extérieur, c'est la finition intérieur qui fait un bond en avant. On passe d'un utilitaire à disons une belle berline française des années 2010..... sauf pour l'écran qui est tout ce qui est de plus moderne, beau et réactif. Le combo parfait.

Mais bon on est pas la pour parler chiffon, on embarque, on cherche un peu le bouton de démarreur qui a changé de placé et là .... 

Bave bave bave.

Ah la suavité du V6 essence. Mode sport ? échappement ouvert ? vroap vroap.

Plus que la force c'est la douceur qui surprend.

Le couplage avec la boite 10 particulièrement réactive est un pur régal quand on vient du 4cyl gazout pourtant déjà équipé de la boite 10.

Elle sait tout faire cette boite selon le mode de conduite choisi.

Evidemment le pépère est un gros gabarit, mais la suspension Raptor le transforme volontiers en une bonne GT qui saura enrouler à la demande les virages.

Le malus ? 0.0 euros, c'est un utilitaire. On en veut pour preuve le châssis échelle bien robuste, la capacité de charge de plus de 600kg (au passage une amélioration par rapport au précédent Raptor) et une capacité à tracter du très lourd.

A ce stade hormis la taille un peu grande (mais pas plus que notre Raptor) ça en fait presque un daily idéal qui a le bon goût de venir avec une Critair 1 en ces temps de ZFE punitive quel joli pied de nez !

Un petit tour en Normandie

Un petit week-end imposé de 4 jours ? En fait pour une fois nous l'avions gardé en réserve à l'écoute des opportunités. Et c'est la Normandie qui nous a appelé pour 2 jours.

Le soleil est au rendez-vous et la trace déjà très bonne sur le gpx nous laisse l'occasion d'ajouter quelques improvisations sympathiques.

Arrivés à Coutance et quelle surprise de découvrir le festival  Jazz sous les pommiers. Et en plus au restaurant le soir nos voisins nous ont gentiment offert deux billets pour le concert du soir. Juste génial le concert.

Pour situer le niveau il était diffusé en direct sur radio France. 

2.3 Douro J15 et voilà c'est fini

De retour à la maison.

Comme il pleuvait ce matin l'équipage a voté à l'unanimité pour un retour en direct afin de profiter de la fin d'après-midi pour matosser tranquillement.

Pas de photos donc de la route passée au plus vite.

 

Les chiffres du voyages ?

5146 km

77h le cul sur la selle de moto

à 63 de moyenne selon l'ordinateur de bord qui indique également un 5.6 de moyenne soit environ 288 litres d'essence. La moto reste encore le meilleur moyen de voyager économique.

Contre toute attente, on a fait plus de kilomètre cette fois ci pour aller à Porto que en 2015 lorsque nous étions allé jusqu'à Lisbonne. Mais il faut dire que cette fois nous sommes aussi allé tout à l'ouest dans l'autre Finistère.

https://thebigalptour.blogspot.com/2015/05/lisboa-215-bilan-et-chiffres.html?q=lisboa

 

2.3 Douro J14 la brave Brives

Ce matin ça papotte tranquille avec les gars en Triumph. Un bon petit groupe de passionnés avec un bon leader qui entraîne sa bande en préparant des roadbooks aux petits oignons. A propos de road book, le notre annonce une étape avec 7h50 de roulage et il est déjà 9h passé. D'avance je sais que ça ne nous fera pas arriver avant 19h à l'étape il ne faut donc pas mollir. Pourtant tout le paysage Basque et ses villages paisibles n'appellent qu'à la contemplation. Dommage. Moi je me contente de contempler la route qui monte aux Aldudes. Large et roulante au grain parfait. Ils sont forts les 324 habitants de ce fond de vallée pour avoir obtenu pareil investissement de l'état qui à d'autres endroits bien plus fréquentés nous explique qu'il n'a pas les moyens de refaire la route. Tiens tant qu'à râler on passe devant notre première station française 1.95 le litre là où en Espagne ou au Portugal 1.65 est le max. Utiliser le courant de pensée écolo bobo pour faire passer durablement le message de l'énergie cher, il faut au moins reconnaître à Manu et Bruno une certaine habileté politique.

En attendant les transports en commun dans le fond la vallée se contentent encore du tracteur et de sa remorque ! 

Billet d'humeur plus que note de voyage ce matin, mais finalement le voyage et la découverte des autres mondes c'est aussi cela qui forme les esprits. 

A Saint Jean Pied de port passage obligé  du chemin de Compostelle nous retrouvons nos valeureux Marcheurs. Nous on s'en fiche un peu, on l'a vu le Jacquot ! Bon voyage les amis nous filons maintenant plein nord pour notre antepenultième étape.

Puis on transite du pays Basque au Béarn en passant par la Soule. Les routes sont ludique à souhait. Le déjeuner se fera au bord de l'Adour charmante rivière.

Et pour qui fait de la géographie il saura que les rivières dictent au paysages comme aux voyageurs qui attendent soit un gué soit un pont pour les traverser. Ainsi en est il de la Garonne et du Lot qu'il nous faut croiser respectivement à Agen et à Villeneuve sur le Lot. Ça conditionne un peu la trace et comme à l'aller ça nous fait visiter la France des zones commerciales et des ronds points moches.

Enfin nous retrouvons la route de Fumel. Rien de mieux pour  fumel les pneus. 25 km à fond de 3 fond de 4 surfant sur les 14 mkg de couple de courbes en virages. Il était temps que la pause arrive pour se réhydrater ainsi que pour mettre des glaçons dans le caleçon des Michelins qui souffrent par 28 degrés dans l'air.

Le GPS lui semble avoir fumel la moquette. Il m'annonce encore 260 km et 3 h de route alors qu'il est déjà 17h. Je comprends mieux mes doutes du matin en lisant l'heure d'arrivée. Il doit y avoir un bug dans mon fichier gpx. Je repasse donc en manuel pour finir en beauté par l'arrière pays entre Lot et Corrèze. 

Bcp de moto aujourd'hui. Peu de photos. Mais au final une belle journée.

Brive-la-Gaillarde gagne contre Montpellier à la dernière minute du match !

2.3 Douro J13 arrière pays Basque et les Aldudes

Au départ de Santander on fait la photo souvenir de l'ascenseur de l'hôtel. Il était chouette cet hôtel. La chambre luxueuse avec vue sur la cathédrale. A l'hôtel ils ont coché toutes les cases il y a même le plateau tourne bus. Si si.

On s'extrait par l'autoroute en direction du pays Basque vers l'est. Impossible de faire autrement ou presque car la montagne barre l'arrière pays et les seules routes disponibles sont orientées nord sud.  Mais rapidement nous retrouvons de l'agrément sur la nationale côtière.

Agrément qui passe au vert plus plus sur une jolie section dans la forêt d'eucalyptus.

Puis nous quittons la côte pour l'arrière pays Basque. Je me sens immédiatement comme avec un pantoufle. Tout me sied dans ce paysage. Quelque part un mixte entre la Suisse et l'Alsace mais avec une culture aussi forte que différente.

L'arrêt pour se rafraîchir avec une bouteille de cidre Basque s'impose de lui même. 

Entre Tolosa et les Aldudes c'est 95 km de pur bonheur motard. Virolo sur virolo et revêtement parfait. On profite à fond de la belle lumière de fin d'après-midi dans notre dos.

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2.3 Douro J12 Pico de Europa et Santander

Il a bien plut hier soir et ce matin le spectacle de la nature est absolument magique. La montagne asturienne avec l'ambiance brumeuse crée des tableaux de lumières douces. On savoure ce moment avec de nombreux arrêts.

La route du matin est en fond de vallée mais les panneaux qui indiquent de jolis points de vue montent vers le haut. Aller hop je tourne et on monte vers une incroyable route de béton de 1,80m de large. Je n'en mène pas large moi au moment où le chemin se perd sans un village d'altitude. Pourvu qu'il n'y ait pas à faire demi tour !

Mais au sommet, quelle vue !

On m'avait dit (via les magazines) le plus grand bien de la zone Pico de Europa, motardement parlant. Et bien on confirme ! On a beau ne pas être très haut, 1300 mètres sur le plus haut col, les paysages sont Incroyables. On se croirait presque en Suisse sur les grands cols, analogie d'autant plus facile que le bitume, lui est de qualité crème Suisse surcau moins 80 % des routes. 

Et comme les ingénieurs des Mines et Ponts espagnols sont bien plus au fait de la dynamique du virage que leur homologues Portugais,  spécialistes du virage qui ferme, c'est un régal.

Sur la journée de 350 km, on a du envoyer 280 km sur du virolo de qualité, autant dire que ce sœur pour la visite de Santander bien jolie ville je ne vais pas faire le malin !

Petite pensée émue pour les 2 espagnols en GS qui vont devoir expliquer à leur femme à l'apero le concept de la Jacques attaque. 

Par l'extérieur très propre plein angle et poignée dans le coin !