2.3 Douro J11 les asturies et Gijon

Ce matin pas de bol avec la route c'est bien merdique. Pour une fois ma lecture de la carte Michelin était un peu pourrie. On s'extrait de Santiago puis je m'arrête pour ajouter quelques waypoints nous permettant d'éviter cette nationale 54 bien naze.

Pendant que la miss recharge le sac à pique nique au supermercado je retravaille mon itinéraire en ajoutant quelques points on se retrouve sur des chemins avec les Marcheurs. Un peu fou d'ailleurs le nombre qu'on voit. Je dois dire que si faire le chemin de Compostelle peut paraître romantique, sur le terrain ça l'est moins surtout si tu dois marcher le long de la route à chaque entrée et sortie de ville.

Il finit par faire faim et je me fais avoir, je ne vois pas L'entonnoir se créer. Il faut trouver un endroit pipi compatible puis ensuite trouver un endroit ombragé pour manger, on dévie une fois, deux fois et nous voilà sur du chemin à Mich' bien pourri. Il fait chaud je suis déshydraté et il y a du vent qui lève la poussière. J'en prends une dans l'œil. Je perds ma concentration et je perds pied aussi sur la pente de L'entonnoir et glisse au fond. Arrêt d'urgence pour gérer la lentille. Le casque sur la selle, une bouffe de vent et il valdingue face contre terre. Et Bim l'écran tout neuf.

Furax. Je suis furax de mettre laisser bêtement entraîner au fond.

Enfin nous trouvons une place ombragée où manger et nous reposer.

J'en profite pour faire ma petite mécanique du jour. Changer les ampoules de la remorque, regonfler les pneus. Vouf, vouf,vouf, une escadrille de moto de la police passe en trombe. J'ai l'impression de me revoir en stage routier dans le Morvan.

Visiblement ils profitent des routes bien techniques pour se former par ici.

On attaque alors un joli coup de moto dans les montagnes asturiennes en rejoignant la route principale qui en fait sert à desservir un barrage. C'est long plus de 35 km parfait et parfaitement désert. Ah oui au fait bien fait d'ajout 150gr dans Michelin on gagne en remontée d'information sur le grip disponible.

Après 35 km en montée on se laisse couler 45 km en descente le long de la vallée du Narcea. Encore une route parfaite.

Puis vient bientôt la zone de Gijon notre étape du jour. Sachant la ville industrielle j'ai shunté direct vers l'hôtel et la plage pour éviter de perdre du temps sans une banlieue naze.

Argh la pluie vient contrarier le  début de soirée. Obligés de se réfugier dans un pub....indien en Espagne. Va comprendre.