Les marmottes commencent à sortir un peu partout c'est rigolo à cf moment de l'année elles ne sont guère farouches.
Le paysage de ce col est vraiment somptueux mais comme d'habitude on a pas mal de route à faire alors peu de photos.
Après un café entres motards matinaux au pied de la Cayolle on reprend la route dans la vallée du Var. Le fleuve montre déjà toute sa puissance à quelques encablures de sa source.
On remonte via Valberg la station des nicois.
Plus loin c'est le col de la Couillole qui nous attendait. C'est un des endroits des Alpes du Sud que j'adore. La roche est rouge et la végétation luxuriante à cette période de l'année.
A midi nous sommes à Roubion charmant village perché ou la bonne surprise d'une terrasse nous attendait.
Pour l'après midi un programme plus simple nous attendait..... enfin ça c'est ce qu'on croyait au départ. Partant de la vallée du la Tinée il nous fallait encore par quelques cols rejoindre celle de la Roya qui elle même nous menait vers Vintimille côté italien donc. A ce stade 130 km d'autoroute facile et agréable pour rejoindre Gênes. Il suffit de passer d'un tunnel perçant la montagne à un viaduc volant au dessus de la vallée suivante. En admirant à droite la vue sur la mer et à gauche la vue sur la vallée qui souvent commence par une charmante citée surplombée de serres.
Oui enfin ça c'était le programme mais de vilains bouchons sont venu gâcher la fête. Et bien que sur autoroute on s'attend en moto à passer facilement en Italie ça vire au cauchemars car les gens ne se rangent pas pour laisser l'interfilelibre aux motards. On a été obligé de jouer du klaxon pendant des kilomètres avant de finalement décider de quitter l'autoroute pour suivre la côte sur la ss1 qui nous mena à Gênes.
Un ver et un dîner rapide dans les docks rénovés en admirant des yachts Incroyables de milliardaires saoudiens ou autres.
Nous n'étions pas au bout de nos surprises du jour. En arrivant au checkin du ferry les gars m'annoncent que notre billet est annulé. Ça pour une surprise !
En réalité j'avais juste acheté une pré vente. Mais jamais la GNV ne m'avait envoyé un rappel pour finaliser la vente.
Enfin on a finit par trouver une place à bord et aussi un retour ce qui peu servir en ayant par contre perdu le bénéfice d'un prix bas au moment de la réservation 6 mois plus tôt.
On se console en admirant l'incroyable ballet des pousseurs débarquant les quelques 3 km de remorque de camion stockées dans le ventre immense des 268 m du ferry.
La 30 aine de moto dont seulement 5 françaises sont bien petites dans la cathédrale de métal.
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