Départ ce matin sous la pluie. Dur dur, moto froide, pneus froids, pilote pas encore réveillé de se faire la montée du sass pordoi. A la descente à partir de Canezei c'est une vraie purge qui nous attendait. C'est la route principale et tous les italiens arrivent en masse vers la montagne.Un bouchon dingue avec en plus les maintenant habituels 2 radars à chaque village.
Heureusement nous finissons par bifurquer par un joli chemin de traverse....Pour mieux retomber dans un autre bouchon à l'arrivée sur Bolzano. grrrrr.
En plus cette saloperie d'alimentation du tomtom décide de déconner quand on a besoin d'elle, c'est à dire que les bifurcations un peu tricky sur Bolzano.J e me retrouve en galère. En plus à Bolzano avec tout cet afflux de voitures, la pollution plaquées dans le fond de la vallée est insupportable quand on vient de passer comme nous 3 jours en haute montagne. Heureusement la route qui quitte Bolzano est ludique à souhait elle monte en spirale dans une combe rocheuse puis grimpe avec une forte pente dans les vignobles.
Entre Bolzano et Merano il y a le choix de passer par la nationale de fond de vallée ou la route à flanc de montagne notre choix bien sûr. Et c'est le bon ! La suite c'est une route de rêve pour faire de la moto. De Bolzano vers Meltina puis vers Merano c'est un enchantement de paysages et de virages qui se finit par une chouette descente du type coulée rapide.
Merano semble plus sympathique que Bolzano, dommage nous n'avons pas le temps de visiter. Car il nous reste encore près de 180 km à faire. Dont un monument à ne pas rater le Timmelsjoch qui relie l'
Italie à l'Autriche. Encore une route à péage : 12 euros mais sans regret tant la montagne est à cet endroit si jolie. Ca grimpe, ça grimpe, nous quittons les arbres pour les alpages, et en levant la tête un nuage semble s'accrocher sur le sommet. Et en effet il y pleut comme sous la douche !!
Nous en profitons pour faire la pause café dans une sympathique brasserie de montagne où tous les sportifs en vélo, à pied, en moto, en famille, jeunes ou vieux se retrouvent pour un moment de convivialité. Je retrouve là l'ambiance de l'Autriche des montagnes tel que je l'aime.
La pluie redouble nous commandons un deuxième café et nous lions conversation avec notre voisin qui est anglais et à moto lui aussi. Il m'interroge sur la façon de conduire la moto avec la remorque. Il est étonné d'apprendre à quel point c'est transparent à la conduite, une fois qu'on a bien sûr intégré la plus grande inertie liée au poids plus élevé de l'ensemble moto+remorque.
Tout à coup une trouée, il s'arrête enfin de pleuvoir vite on repart.
Mais la pluie nous attend dans la vallée et elle ne nous lachera plus jusqu'à Serfaus.
C'est un véritable cours de géographie ou de thermodynamique et mécaflotte sur le cycle de l'eau que nous vivons. Le nuage arrive par le bas de la vallée il butte sur les hauteurs et de rage se déverse. A mesure qu'on descend la vallée la rivière grossit jusqu'à devenir torrent tumultueux.
Serfaus est une étape qui vaut la visite. Tout est si parfait propre et joliment bétonné, jusqu'à la ferme modèle en plein centre ville. Il s'agissait sans doute d'un échange entre promoteur et propriètaire terrien. Je te donne un de mes champs pour que tu bétonnes et en échange tu me construis la ferme de mes rêve. Dommage qu'il pleuve mais nous ptofitons de la vue du restaurant : imprenable.
Un mot sur la penzion Maria Theresia de Serfaus. C'est parfait. Nous avons pour notre nuit un appartement de 60-70 m2 et la moto dort au sec dans le garage. La patronne est super sympa et motarde. Le petit déjeuner est somptueux avec de supers petits pains autrichien aux céréales et de la charcuterie de montagne. Franchement pour le prix c'est bingo ! Nous souhaitions éviter la Suisse et nous ne le regrettons pas. Une étape 5*****
http://www.apartement.at/
Nous nous endormons avec des images de montagnes plein la tête.
Mais vivement demain, nous abroderons la Suisse ses grands cols et peut être avec du soleil.
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