lundi 24 août 2020

BigSummer J20 service

Quand la machine a bien servi le voyage, il faut servir la machine.

2 bonnes heures de nettoyage à fond et de vérification du matériel. A part cette histoire de commodo sur la RT1250 tout va bien.

Au passage notre nouvelle collection de stickers.

dimanche 23 août 2020

BigSummer J19 bon ça c'est fait ! et statistiques


Cocher la case des 4000 km ?
Fato ! Comme disent les copains italiens.

59 km/h et 5.6 litres c'est bien, le flat semble rodé maintenant. On voit la consommation qui baisse par rapport au précédent voyage. C'est aussi sans doute lié au fait que grâce au stage moto effectué je suis sans doute plus fluide en virage. Il n'en reste pas moins que la consommation sur autoroute à vitesse stabilisée a baissé. Et il n'en reste pas moins non plus que le BelAlp 2.19 s'était soldé sur un 5,4 litres avec le 1200LC. Alors certes il marche mieux le nouveau 1250 mais visiblement il lui faut son picotin.

Au programme du jour quitter Villiers le Lac, notre dernière étape de merde. Toute la nuit les loulous ont foutus le bordel sur la place devant l'hôtel et on a peu dormi.

Ce matin c'est dur. Vive le red bull est le leitmotiv du jour.....

Sinon ça donne quoi  niveau route ? Broaaaaap me suggère le flat. Je vous assure je n'y peux rien monsieur l'agent, le flat se grattait le bide juste dans le gras du couple....
On a réussi à tracer une merveille qui se glisse entre A6 et A5.
De longues sections roulantes et désertes d'ex nationales aujourd'hui désertées. Vides. Nada. Que Dalle. Toi et le flat. Et le pneu qui te supplie de rendre la main et de rallier l'autoroute ce que nous finirons de faire de guerre lasse vers Tonnere.
Le reste ? 
Une belle soirée musicale.
Content de retrouver la chaine Hifi à la maison.








samedi 22 août 2020

BigSummer J18 la traversée de la Suisse grand Tour mais aussi grand classique

Au programme du jour partir du Stelvio depuis l'extrême est de la Suisse et rejoindre le Jura Français de l'autre côté. 

On l'a déjà au moins une dizaine de fois mais c'est toujours un grand plaisir. Ces dernières années la Suisse a développé le "grand tour" un itinéraire qui passe par les grands cols. Pour nous c'est depuis longtemps un grand classique. Du coup peu d'images dans le blogs car on avait un 530 km à faire. Et pas du plat !











Surtout que ce matin il fallait quitter le Stelvio. C'est déjà pour moi un arrachement mais en plus aller savoir pourquoi au moment de partir tout le monde vient nous parler. La remorque étant encore une fois le prétexte aux questions qui dévient bien vite sur d'autres considérations sur le voyage.

Partir du Stelvio c'est faire tranquillement la descente de l'Umbrail en appréciant la lumière du matin. Et c'est en arrivant dans le Val Munstair qu'elle prend tout son sens. On a alors le soleil dans le dos et devant nous le paysage typique de ce petit coin paumé de l'Engadine.

Mais pourquoi donc alors que ce coin est paumé; pourquoi les bétonneurs de routes Suisse ont ils créé ce véritable circuit automobile qu'est l'Offenpass ? Large. Bitume parfait. Longues courbes et virages élégamment lovés sur les pentes. Le Flat souffle les pneus en glissouillent de bonheur.

Une partie de la réponse arrive en face de nous. On est samedi et le club Ferrari Suisse a organisé une sortie. Nous avons compté plus de 20 voitures.... dont une Porsche. Renégat ?
On finit la descente vers Zernez en se tirant une bourre avec un gars en Ducati Panigale et une autre Porsche 911 Targa.

Puis nous prenons la direction de l'Albula pass qui contraste avec sa petite route étroite et en mauvais état. C'est le col des motards en trail plus que des Ferraris. Les travaux du tunnel ferroviaires avancent. Un jour les Suisses auront fini de percer toutes leurs montagnes. Un jour...

Après une pause-café nous allions par la grande route le pied du San Bernardino. 
Ou nous grignotons sous le début de la pluie juste au pied de la montée. Je suis chafouin  car le commodo gauche de la moto a décidé de faire grève. Ca veut dire plus cligno klaxon feux. Ni ordinateur de bord. Ni vitre électrique.  Bon il finit par repartir après le repas mais ça sent les emmerdes électroniques à venir.

Finalement la pluie qui nous a fait écourter le pique nique n'est pas présente plus haut au col. Tant mieux.

Au bas du San Bernardino il faut se faire 90 km d'autoroute pour contourner la montagne et rejoindre le Saint Gothard. Le ciel est chargé. De plus en plus noir. Quand tout à coup. Nous pénétrons dans un mur d'eau. Incroyable. Visibilité nulle. Quantité d'eau énorme. On rejoint à la dérive un abris sur l'air d'autoroute la plus proche car la miss veut bâcher. Évidemment 5 km plus loin le soleil refait durablement son apparition une fois passé de l'autre côté de l'orage.

Et il nous a bien chauffé le casque quand il a fallu se faire les 4 kmde bouchon à l'arrêt dans le flux des vacanciers qui voulaient emprunter le tunnel du Saint Gothard. Alors que nous, nous voulions juste passer le col. Quel idiot que j'étais, le bouchon était annoncé et je me suis posé la question à la sortie précédente de savoir si il ne vaudrait pas mieux sortir de l'autoroute.

Bref nous arrivons à nous sortir de la nasse des justiciers allemands qui ne se poussent pas quand ils voient une moto dans le rétroviseur pour commencer le vieux Saint Gothard. Le vrai en pavé. D'ailleurs nous avons croisé une calèche avec 6 chevaux qui descendait. Un voyageur du temps ancien ? En tout cas c'est amusant ce col en pavé, on s'attend à un roulage compliqué avec des secousses comme sur une rue pavée parisienne. Mais non c'est parfaitement fluide, les pavés sont parfaitement alignés et rien de vibre.

Reste alors la Furka et le Grimsel mais ils ont la tête dans le nuage ! On a quand même réussi à voir la sortie du train à vapeur. Encore un voyageur dans le temps. Plus loin dans la descente du Grimsel je teste l'électronique du tableau de bord. Il me reste 0 essence. L'ordinateur annonce 35 km d'autonomie et il y a 15 de descente. Ca devrait le faire.

Puis ce fût la purge des 2 bonnes heures d'autoroute pour sortir de la Suisse. Avec tout de même le ravissant passage à Interlaken. L'oeil rivé sur le compteur pour éviter les photos de vacances !

Étape à Villier le Lacs. J'avais choisi avec le nom rêvant d'un paysage jurassien avec vue sur le saut du Doubs. Erreur, c'est la ville dortoir en face de la chaud de Fond. Population à la beaufitude sur développée. Une erreur de casting.

Surtout que notre hôtel est en fait un restaurant gastronomique. C'était super bon mais dépenser une telle Somme pour manger dans un environnement aussi beauf à l'extérieur. Bof bof.



vendredi 21 août 2020

BigSummer J17 Stelvio Gavia tour




Ce matin réveil au son des clarines. Il fait grand beau et on est parti pour un grand tour des cols italiens.
On commence par monter le Stelvio par Trafoi à mi pente puisque nous partons de l'hôtel FranzenHohe. Ça tombe bien les plus belles épingles sont en haut. Sauf que la machine est froide et donc je ne peux pas rétrograder comme une brute en première.
On monte donc tout tranquillou. Et on profite de la montagne qui fume. Le spectacle est saisissant de beauté. On en profite pour faire quelques belles photos dont celle ci dessus.

On descend à Bormio où nous ravitaillons. Direction sainte Catherine. La dernière fois que nous étions là l'année dernière il y avait eu un glissement de terrain énorme qui bloquait la route. On en voit encore les conséquences cette année, mais au moins la route est ouverte.

À  sainte Catherine nous prenons notre café. Doppio pour moi et capuccino non sucré pour la miss. Le tout en écoutant les mamies italiennes commenter sans doute le calcio vue la discussion animée.

On monte ensuite le col de Gavia. Whouaa c'est beau et technique. Au sommet nous décidons de pendre le temps. D'abord un verre puis le repas au soleil devant un spectacle de haute montagne à couper le souffle. C'est vrai que nous sommes à plus de 2600 m.

Nous avions déjà fait cette descente mais je ne me souvenais plus à quelle point elle est casse gueule. Mono trace et même à deux motos ça ne croise pas et sur ton flanc le vide. Sujet au vertige abstenez vous !

Puis vient le col de Tonale offre une vue avec un panorama incroyable sur les glaciers  et qui permet de changer de vallée.

On contourne ensuite la montagne pour arriver dans le trentin haut adige. Pays de la pomme. Si si je vous assure c'est 15% de la production Européenne.


S'en suit une pénible remontée vers Merano. La température monte. 34.5 degrés ce n'est pas humain pour un motard. 82 km de purge sur chauffée et embouteillée pour rejoindre le col de Resia/reschen et sa fameuse église engloutie. Tout ça pour récupérer un sticker qui manquait à notre collection !

Heureusement au retour je dégotte un petite monotrace parallèle à la nationale qui nous emmène dans les prés. Énergie solaire et eau font la richesse des éleveurs de la zone.

On finit en beauté. Il paraît qu'il faut toujours garder le meilleur pour la fin. Le Val Mustair nous connecte sur l'Umbrail que nous attaquons en mode "pas de cerveau" tout dans le poignet.

Les deux motards italiens qui ont vu et entendu le B52 arriver pleine bourre derrière eux se sont  rangés sans combattre..... ça me rappelle une histoire de Porsches et de mx5 dans le Grimsel.

Apéro au Tibet. Nous discutons avec les motards français sur place. Sympa.