jeudi 13 août 2020

BigSummer J9 les Cévennes puis la chienli marseillaise

 Ah Meyrueis  une étape formidable. Au moins notre hôtel pourri ne nous aura pas coûté cher avec la nuit à 54 euros petits déjeuners inclus. Cette nuit à un moment celà a été un festival son et lumière avant de finir avec une grosse grosse douche. Résultat au départ ce matin, avec un beau soleil on a des barbules d'humidité partout et une belle lumière. Nous avons du mal à quitter les paysages de fin des gorges du Tarn. On fait arrêt photo sur arrêt photo pour profiter de la lumière.

Mais bien que courte en kilomètre je sais que l'étape va être technique. D'abord pleins de virolos puis plus tard dans la journée la chaleur qui s'annonce va rendre le chemin long et pénible. Au programme prioritairement la lutte contre la déshydratation qui m'a encore joué un sale tour hier en fin d'après midi. Je n'étais pas bien sur la moto. 

Pour le moment le temps est frais et l'entrée dans les Cévennes marque l'arrivée sur un terrain de jeu particulièrement ludique à moto. On enchaine des cessions de fou. On commence par une grande route de crête roulante bien revêtue. Puis de vallées en vallons les virolos se resserrent. Le Pif, le Paf, l'enchainement, l'épinglée jetée, à droite, à gauche, en haut, en bas. La moto se transforme en simulateur de jeu, à moins que ce ne soit la réalité qui ait dépassée la fiction ce matin ?

Du gardon, nous rejoignons le Gard vers Alès, puis le Rhône vers Tarascon. Depuis Alès le jeu est fini on suit de la route plutôt droite. Au moins sont-elles souvent bordées de platane ce qui rend le trajet et la chaleur plus supportable. Nous déjeunons rapidement sur un joli boulodrome bien ombragé. Est ce la chaleur ou le covid ? mais il est bien vide ce boulodrome. 

Nous aurons une dernière session de route provençale sympa derrière Miramas et Istres, la route longe l'étang de Berre sous les pins. 

Puis c'est la plongée dans la chienli marseillaise. Fournaise en furie ou les 34 degrés de l'air se dispute avec le QI moyen du conducteur qui lui est plutôt calé sur la température corporelle. A notre arrivée la piscine est prête et on ne se fait pas prier pour piquer une tête rafraichissante.







  



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