samedi 22 août 2020

BigSummer J18 la traversée de la Suisse grand Tour mais aussi grand classique

Au programme du jour partir du Stelvio depuis l'extrême est de la Suisse et rejoindre le Jura Français de l'autre côté. 

On l'a déjà au moins une dizaine de fois mais c'est toujours un grand plaisir. Ces dernières années la Suisse a développé le "grand tour" un itinéraire qui passe par les grands cols. Pour nous c'est depuis longtemps un grand classique. Du coup peu d'images dans le blogs car on avait un 530 km à faire. Et pas du plat !











Surtout que ce matin il fallait quitter le Stelvio. C'est déjà pour moi un arrachement mais en plus aller savoir pourquoi au moment de partir tout le monde vient nous parler. La remorque étant encore une fois le prétexte aux questions qui dévient bien vite sur d'autres considérations sur le voyage.

Partir du Stelvio c'est faire tranquillement la descente de l'Umbrail en appréciant la lumière du matin. Et c'est en arrivant dans le Val Munstair qu'elle prend tout son sens. On a alors le soleil dans le dos et devant nous le paysage typique de ce petit coin paumé de l'Engadine.

Mais pourquoi donc alors que ce coin est paumé; pourquoi les bétonneurs de routes Suisse ont ils créé ce véritable circuit automobile qu'est l'Offenpass ? Large. Bitume parfait. Longues courbes et virages élégamment lovés sur les pentes. Le Flat souffle les pneus en glissouillent de bonheur.

Une partie de la réponse arrive en face de nous. On est samedi et le club Ferrari Suisse a organisé une sortie. Nous avons compté plus de 20 voitures.... dont une Porsche. Renégat ?
On finit la descente vers Zernez en se tirant une bourre avec un gars en Ducati Panigale et une autre Porsche 911 Targa.

Puis nous prenons la direction de l'Albula pass qui contraste avec sa petite route étroite et en mauvais état. C'est le col des motards en trail plus que des Ferraris. Les travaux du tunnel ferroviaires avancent. Un jour les Suisses auront fini de percer toutes leurs montagnes. Un jour...

Après une pause-café nous allions par la grande route le pied du San Bernardino. 
Ou nous grignotons sous le début de la pluie juste au pied de la montée. Je suis chafouin  car le commodo gauche de la moto a décidé de faire grève. Ca veut dire plus cligno klaxon feux. Ni ordinateur de bord. Ni vitre électrique.  Bon il finit par repartir après le repas mais ça sent les emmerdes électroniques à venir.

Finalement la pluie qui nous a fait écourter le pique nique n'est pas présente plus haut au col. Tant mieux.

Au bas du San Bernardino il faut se faire 90 km d'autoroute pour contourner la montagne et rejoindre le Saint Gothard. Le ciel est chargé. De plus en plus noir. Quand tout à coup. Nous pénétrons dans un mur d'eau. Incroyable. Visibilité nulle. Quantité d'eau énorme. On rejoint à la dérive un abris sur l'air d'autoroute la plus proche car la miss veut bâcher. Évidemment 5 km plus loin le soleil refait durablement son apparition une fois passé de l'autre côté de l'orage.

Et il nous a bien chauffé le casque quand il a fallu se faire les 4 kmde bouchon à l'arrêt dans le flux des vacanciers qui voulaient emprunter le tunnel du Saint Gothard. Alors que nous, nous voulions juste passer le col. Quel idiot que j'étais, le bouchon était annoncé et je me suis posé la question à la sortie précédente de savoir si il ne vaudrait pas mieux sortir de l'autoroute.

Bref nous arrivons à nous sortir de la nasse des justiciers allemands qui ne se poussent pas quand ils voient une moto dans le rétroviseur pour commencer le vieux Saint Gothard. Le vrai en pavé. D'ailleurs nous avons croisé une calèche avec 6 chevaux qui descendait. Un voyageur du temps ancien ? En tout cas c'est amusant ce col en pavé, on s'attend à un roulage compliqué avec des secousses comme sur une rue pavée parisienne. Mais non c'est parfaitement fluide, les pavés sont parfaitement alignés et rien de vibre.

Reste alors la Furka et le Grimsel mais ils ont la tête dans le nuage ! On a quand même réussi à voir la sortie du train à vapeur. Encore un voyageur dans le temps. Plus loin dans la descente du Grimsel je teste l'électronique du tableau de bord. Il me reste 0 essence. L'ordinateur annonce 35 km d'autonomie et il y a 15 de descente. Ca devrait le faire.

Puis ce fût la purge des 2 bonnes heures d'autoroute pour sortir de la Suisse. Avec tout de même le ravissant passage à Interlaken. L'oeil rivé sur le compteur pour éviter les photos de vacances !

Étape à Villier le Lacs. J'avais choisi avec le nom rêvant d'un paysage jurassien avec vue sur le saut du Doubs. Erreur, c'est la ville dortoir en face de la chaud de Fond. Population à la beaufitude sur développée. Une erreur de casting.

Surtout que notre hôtel est en fait un restaurant gastronomique. C'était super bon mais dépenser une telle Somme pour manger dans un environnement aussi beauf à l'extérieur. Bof bof.



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