vendredi 21 août 2020

BigSummer J17 Stelvio Gavia tour




Ce matin réveil au son des clarines. Il fait grand beau et on est parti pour un grand tour des cols italiens.
On commence par monter le Stelvio par Trafoi à mi pente puisque nous partons de l'hôtel FranzenHohe. Ça tombe bien les plus belles épingles sont en haut. Sauf que la machine est froide et donc je ne peux pas rétrograder comme une brute en première.
On monte donc tout tranquillou. Et on profite de la montagne qui fume. Le spectacle est saisissant de beauté. On en profite pour faire quelques belles photos dont celle ci dessus.

On descend à Bormio où nous ravitaillons. Direction sainte Catherine. La dernière fois que nous étions là l'année dernière il y avait eu un glissement de terrain énorme qui bloquait la route. On en voit encore les conséquences cette année, mais au moins la route est ouverte.

À  sainte Catherine nous prenons notre café. Doppio pour moi et capuccino non sucré pour la miss. Le tout en écoutant les mamies italiennes commenter sans doute le calcio vue la discussion animée.

On monte ensuite le col de Gavia. Whouaa c'est beau et technique. Au sommet nous décidons de pendre le temps. D'abord un verre puis le repas au soleil devant un spectacle de haute montagne à couper le souffle. C'est vrai que nous sommes à plus de 2600 m.

Nous avions déjà fait cette descente mais je ne me souvenais plus à quelle point elle est casse gueule. Mono trace et même à deux motos ça ne croise pas et sur ton flanc le vide. Sujet au vertige abstenez vous !

Puis vient le col de Tonale offre une vue avec un panorama incroyable sur les glaciers  et qui permet de changer de vallée.

On contourne ensuite la montagne pour arriver dans le trentin haut adige. Pays de la pomme. Si si je vous assure c'est 15% de la production Européenne.


S'en suit une pénible remontée vers Merano. La température monte. 34.5 degrés ce n'est pas humain pour un motard. 82 km de purge sur chauffée et embouteillée pour rejoindre le col de Resia/reschen et sa fameuse église engloutie. Tout ça pour récupérer un sticker qui manquait à notre collection !

Heureusement au retour je dégotte un petite monotrace parallèle à la nationale qui nous emmène dans les prés. Énergie solaire et eau font la richesse des éleveurs de la zone.

On finit en beauté. Il paraît qu'il faut toujours garder le meilleur pour la fin. Le Val Mustair nous connecte sur l'Umbrail que nous attaquons en mode "pas de cerveau" tout dans le poignet.

Les deux motards italiens qui ont vu et entendu le B52 arriver pleine bourre derrière eux se sont  rangés sans combattre..... ça me rappelle une histoire de Porsches et de mx5 dans le Grimsel.

Apéro au Tibet. Nous discutons avec les motards français sur place. Sympa.



















































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