Moto Guzzi V85 TT et V7 Stone

 

 

Samedi dernier j’ai craqué. Après des semaines et semaines de relance continuelle de la part de Piaggo group sur les réseaux sociaux, j’ai répondu à l’invitation pour un essai chez Moto Guzzi.

Ca fait depuis sa sortie que la V85TT me faisait de l’œil. Et je l’avais déjà essayé il y a quelques mois.

Mais j’ai profité de cette campagne marketing pour refaire un essai.

Et au passage tant qu’à essayer j’ai demandé à faire un tour également avec une V7 850 Stone.

 

 

Comme j’avais essayé il y a quelques semaines les Triumph Tiger et Bonneville c’était vraiment bien d’enchainer avec les 2 Guzzis qui boxent presque dans la même catégorie Trail et Vintage.

Je dis presque car clairement les puissances et taille de moteur sont inférieures chez les italiens. Par contre et c’était tout l’intérêt de ces essais croisé, le rapport agrément de conduite/prix tourne très largement en leur avantage. Certes c’est moins puissant et ça tracte moins fort. Mais à quoi bon débouler à 150 et risquer de perdre son permis alors qu’on peut enrouler confortablement à 100 avec un joli ronron.

 

Et puis les Guzzis ont un cardan. Et ça c’est pour moi un argument imparable. Avec le cardan fini la corvée de chaine. Et comme on le sait là où il y a de la chaine il n’y a pas de plaisir !

 

J’ai commencé l’essai par la V7 stone 850. C’est une version A2 débridée à 65 cv. Et clairement ce moteur est très très sympa.

Il est rond, il est gras dans le couple, il enroule avec une main de fer dans un gant de velours. C’est super sympa.

Le confort de suspension m’a étonné. Je m’attendais à quelque chose de sec mais non c’est juste ferme et sur débattement court.

En revanche l’hydraulique est parfaitement maîtrisé et invite à la ballade. La position de conduite est bonne, simplement la machine étant très basse de selle j’ai les jambes un peu trop pliée à mon goût. Bien pour la promenade de l’après midi, mais pas sûr que ce soit roulable toute une journée. Etonné aussi je le fût en faisant frotter le cale pied dans un rond point. Je ne m’attendais pas à ça. Il faut dire que l’architecture du Twin face à la route et cardan induit un centre de gravité bas et donc une moto qui prend facilement beaucoup d’inclinaison, bien aidée par pneus pas trop larges, c’est une bicyclette à mener. Une chouette machine en tout cas qui pourrait faire l’objet d’une deuxième machine dont le guidon pourrait être partagé avec madame qui toucherait les pieds au sol.

 

Puis j’ai pris le guidon de la V85TT qui a confirmé ce que je savais déjà, à savoir mon total manque d’objectivité devant son look de bella ragazza Italienne.

Depuis qu’elle a plongé son regard à double phare dans le mien, je n’ai d’yeux pour le décolleté de son V twin.

La position de conduite est ici idéale pour mon mètre quatre-vingt et il n’est nul besoin de biceps plein les manches pour la mener tant elle est évidente et facile à mener.

Encore une fois cette architecture Guzzi fonctionne à merveille. Et par rapport à la Triumph Tiger, certes la suspension passive n’est pas aussi étonnante de flexibilité, mais elle fait parfaitement le job avec du débattement et de la tenue hydraulique. Bien sûr ce n’est pas une machine à brusquer comme un roadster mais pour de l’enroulé rapide ça marche très très bien en préservant un bon confort. Chouette. Le moteur quant à lui m’a moins étonné que sur la V7. Certes avec 95 Cv il tire plus les bras que les 65 en haut dans les tours mais finalement en bas du compte tour il est moins souple, moins grassouillant.

 

En tout cas c’est très clair pour le remplacement de la RT, un duo V85 et V7 pourrait pour moins cher venir remplir le garage de la future maison avec une proposition pertinente.

J’attends maintenant avec impatience la nouvelle Mandello et son nouveau moteur de 1000 cm3 avant de me décider.

 

C’est ballot je n’ai même pas pensé à faire de de photo des machines. Mais il faut dire que j’avais juste un créneau de 50 min pour essayer les 2 véhicules ce qui ne faisait pas beaucoup.