vendredi 10 mai 2019

Sicilia 2.19 J12 la route des grandes Alpes ... enfin décalée à l'est

Avec la neige tardive impossible cette année d'envisager de passer par les cols d'Alos de l'Izoard ou du Galibier. Pour joindre de Aix les Bains depuis San Remo, soit il faut passer très à l'ouest en allant jusque Digne les bains par les nationales dans les fonds de vallée, soit après une longue étude de carte il y a une possibilité qui se dessine.

Passer par la vallée de la Roya puis le col de Tende puis celui de Vars puis repasser en Italie par le col de Montgenèvre pour tenir en France via le tunnel de Frejus.

Cet itinéraire se fait d'après les calculs en 6h de roulage donc sur un tempo raisonnable pour être effectué sur la journée.

San Remo-Vintimille pour commencer via les vertes vallées pleines de serres. Avec la lumière du matin c'est ouah. Difficile en revanche de s'arrêter pour faire des photos, d'autant que nous savons que la journée va être longue il vaut mieux ne pas accumuler du retard dès le départ. Ce que nous faisons finalement car nous galérons un poil pour trouver de l'essence passé Vintimille et je suis à fond de cuve j'aurais dû m'y prendre plus tôt. Au final on perd 15 min pour revenir en arrière à la station précédente.

La vallée de la Roya mérite bien mieux que la réputation faite par l'actualité de ces dernières années avec toute les histoires de migrants. Cest bien joli et bien sauvage. En dehors de la production d'électricité hydroélectrique il n'y a pas grand-chose et pas de culture.

Les gendarmes attendent toujours de même les migrants sur la route. Ils ont carrément un bus qui sert de bureau d'enregistrement. Ils nous saluent au passage. Visiblement il n y a pas de risque d'en avoir un caché dans la remorque. (ils se trompent il y a largement la place).

Le Col de Tende permet de repasser en Italie. Ça tombe bien on n'avait pas du tout envie de rentrer en France. Mais le col de la Madalena ou col de l'arche côté français nous y ramène. C'est une route superbe et bien entretenue et roulante car les camions passent régulièrement par là. C'est un axe économique à maintenir et ça se voit. On voit également que la vallée côte italien est plutôt riche. On se croirait ici presque en Suisse alors que les vallées et villages italiens sont d'habitude plus austères.



Puis nous bifurquons à droite vers le col de Vars. Nous nous arrêtons à plusieurs reprises pour voir les marmottes durant la montée. Nous avons même aperçu un chamois tout à l'heure.



Au sommet nous nous arrêtons pour boire un café et en discutant avec le tenancier de notre itinéraire il nous suggère de passer par la col du Mont Cenis au lieu du tunnel. Oui, mais est il ouvert ?
Des gens de passage au col nous confirment qu'il était bien ouvert la veille. Chouette ça fait bien longtemps que nous ne l'avons pas pris ... euh facile plus de 15 ans.

Nous descendons Vars direction Briançon non sans être passé par Mont Dauphin saluer la mémoire de Vauban. Puis nous montons le Montgenèvre pour redescendre une dernière fois du côté Italien.

Dernier col le Mont Cenis, au sommet  la neige est très présente. Et amusant  si je me souvenais de la montée au point de me croire avec ma Fazer tant les souvenirs et sensations affluaient en roulant,  autant je ne me souvenais plus de la descente. En fait, on emprunte une piste verte de la station de Val Cenis tout du long.


Au final c'est motardemment la plus belle étape du voyage. On s'est éclaté toute la journée sur des routes magnifiques et dans des paysages somptueux. En plus neige et soleil étaient bien présents pour éclairer la route.



Demain la pluie est prévue pour rentrer. Beeeark.






































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