lundi 4 mai 2015

Lisboa 2.15 J3 : San Millian : premier contact avec l'Espagne











En préparant le voyage j’avais imaginé pouvoir traverser les Pyrénées comme qui rigole. Mais les conditions climatiques en ont décidé autrement. Théoriquement nous aurions pu enchainer le Soulors, L’Aubisque puis le Pourtalet. Mais je sais depuis la semaine passée que la liaison entre le col du Soulors et le col de l’Aubisque n’ouvrira que mi/fin mai. Nous allons donc nous rabattre sur un Aubisque Pourtalet après avoir évité le Soulors en redécendant dans la vallée.

Le moins qu'on puisse dire c'est que nous n'avons pas perdu au change. A la place du Soulors nous somme passés par le col des spandelles. Une superbe balade montagnarde sur une petite route mono trace  de plus de 25 km. Au col deux jolies surprises nous attendaient. D'abord une belle congère de neige. Deux semaines plus tôt et nous ne passions sans doute pas. La deuxième surprise nous a été offerte par le ciel qui s'est ouvert sur un arc en ciel à notre passage.
En tout et pour tout sur la zone nous avons croisé peut être deux véhicules en 40 km.

Nous avons ensuite attaqué la montée du Pourtalet. Nous gagnons rapidement les alpages. La grande montagne est belle mais encore sévère début mai. Nous ne nous attarderons pas au col il y souffle un vent à décorner les boeufs. A plusieurs reprises j'ai failli perdre l'équilibre sur la fin de la montée  et sur le parking le vent a presque renversé la moto de sa béquille. Il bruine un peu côté espagnol alors que depuis le matin le temps est au beau côté français. Heureusement cela passe bien vite.

Nous avons alors enchaîné quelques spéciales de rallye dans les vallées pré pyrénéenes. De la bosse de la bosse sur des dizaines de kilomètres je suis content de ne pas avoir cassé de matériel. De quoi aussi ré découvrir la loi de la gravité qui donne de la vitesse et de la force à celles de l'hydraulique. En bref nous aurons suivi sur plus de 50 km le cours du Rio Gallego. Nous déjeunons de notre panier repas fournit par l'hôtel au bord d'un pont remarquable du treizième siècles. A l'époque ils construisaient costaud et il a résisté à la fureur du Rio. Pas comme hier où nous avons vu une maison entraînée par le gave de Pau.

Dans l'après midi viennent les grandes plaines de la rioja. On se croit  parfois dans les plaines américaines. Belles routes et personnes  on rattrape le temps perdu dans les spéciales mal revêtues du matin. Les bodegas de rioja rappellent aussi les winery Californiennes.

En arrivant sur la zone de San millian un premier signe avant coureur de la galère à venir. De La vitesse du vent ou de la taille de l'arbre cette Année qui était trop ambitieuse ? Voilà notre arbre à terre et la route barrée. Heureusement plusieurs routes mènent à San Millian. Arrivés sur place nous constatons que le point gps donné pour notre Hostal ne mène nul part.  Le village est en pente les ruelles étroites et nous voici en exploration sur des chemins improbables et toujours ce putain de vent qui déséquilibre la moto dans les demis tours. Comme si la remorque et les pentes n'étaient pas assez difficiles. A manquer 10 fois de me casser la binette je craque. Mode panique. Heureusement ma miss est là pour le soutien moral. .. et pour aider à la manoeuvre.

Enfin nous trouvons l'hostal.  Sympa mais pas moyen de manger sur place alors que c'était un critère du choix.
En plus on nous annonce en espagnol car pas de français ou d'anglais que le petit déjeuner est à 9h seulement. Grrrr

Finalement le dîner que nous prendrons au camping de Berceo le village voisin fût une merveille. Fraicheur et cuisine minute. Surtout un petit prix espagnol comme on aime. 


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