dimanche 17 mai 2015

Une ch'tite balade à Honfleur


De retour du Lisboa 2.15 jeudi soir.
Vendredi est consacré à l'entretien du matériel.
Samedi il pleut.
oui mais voilà dimanche la météo annonce beau temps.
Et ce n'est pas parce que nous venons de faire 5000 km à moto qu'on ne va pas s'en remettre une petite de 450 dans les pattes.

C'est décidé ce sera Honfleur.
ooops mauvais choix nous nous en rendrons compte en arrivant sur place. Nous avons touché Honfleur vers midi là ça allait encore on se pose sur une terrasse après avoir négocié avec le serveur qui vient de retirer l'ardoise qui nous avait attirée. Ben oui, on attire le chaland avec une ardoise du jour sympa puis on la retire puisqu'il semble y avoir du monde.

Bref côté resto devant l'église fût une expérience assez moyenne. Aprés négociation, il faut reconnaître que les plats sont plutôt sympa et le service sympathique et bien fait.
Mais attention la note peut vite filer.

Après le repas, Honfleur se retrouve comme engluée de trop de touristes, les rues sont blindées, c'est l'horreur au secours fuyons.

Heureusement le choix de la route pour y aller était absolument magnifique.
Encore une fois il a fallu faire preuve d'imagination devant la carte que j'ai tant usée, mais le résultat était à la hauteur. Avec un final en apothéose dans la vallée de la Risle magnifique.

Le retour à la maison en fin de grand WE lui aussi était en apotéose.
Ouf nous avions la moto pour nous faufiler sur l'A13.... oui je sais c'est mal j'ai pris l'autoroute mais uniquemement de Mantes à Rocquencourt.










 

samedi 16 mai 2015

Lisboa 2.15 : Bilan toujours : du méfaits des vibrations

  
5000 kilomètres en moto ça use du matériel.

D'abord aujourd'hui lors de la ballade à Honfleur, une ampoule de la moto a fini par lâcher.
Rogntudjuuuu que c'est chiant à changer.
Faut des doigts de E.T. pour arriver jusque là bas au fond.
Bon, enfin c'est fait !














Au tour de la remorque Coolie de Armorside.
Elle avec ses petites roues qui sautillent elle prend cher durant les road trip.
En plus comme elle suit la moto elle prend tous les graviers levés par la roue arrière.
A tel point que ça me décape le châssis à force.
Donc ce WE zou un coup de peinture sur le châssis.




A oui mais voilà en séparant la caisse du châssis je m'aperçois que la caisse aussi a pris cher sur les vibrations. Voilà que à plusieurs endroits le plastique craque.

Je me suis donc fait un atelier soudure au plastique.
Avec comme matériel un fer à souder des colliers en plastique pour apporter de la matière.
OK je ne suis pas raccord sur les couleurs mais au moins c'est réparé.
Et tant que j'y étais j'ai soudé sur les deux faces de la caisse pour renforcer un maximum.





Autre point où l'on voit les méfaits des vibrations, sur la tranche de la fermeture.
Là où le couvercle du coffre de toit s'appuie sur la base du coffre.
Il n'y aura bientôt plus de matière.
Il n'y a malheureusement pas grand chose à faire.
J'ai tout de même essayer de trouver une solution pour limiter le frottement en positionnant des  feutrines. A suivre.


 


 Au passage j'en profite pour montrer mon ingénieux système de rangement de la remorque.
On positionne une échelle qui sert de rampe de lancement et zou on envoie tout ça en l'air avec un palan. Autant de place de gagné au sol pour ranger la moto.


 

vendredi 15 mai 2015

Lisboa 2.15 : bilan et chiffres

Voici venu le temps .... des chiffres et du bilan.

-4810 km parcourus.
-à une moyenne de 5.7l/100 ça nous fait tout de même environ 13 pleins.
A noter que en Espagne l'essence est globalement 20 centimes moins cher que en France et que au Portugal c'est 10 centimes de plus.

-Nous aurons parcourus ces 4810 km à 75.1 km/h de moyenne.
Sachant que nous n'avons pas fait plus de 400 km d'autoroute et que nous avons traversé de nombreuses zones montagneuses les spécialistes apprécieront.

-9 hôtels testés compte rendus dans tripadvisor etc
le tout pour une moyenne de 98€ la nuit pour deux avec petits déjeuners.
OK on s'est un peu lâché sur les hôtels à Lisbonne et San Sebastian mais nous avons aussi fait des nuits à 60 euros.

-pour les restaurants c'est innombrables et très bons. Nos voisins Espagnols et Portugais sont gourmands.

-A noter la bière : c'est juste moitié prix de la France.




 

Lisboa 2.15 : et beh

Ce n'est pas le tout de faire 5000 bornes mais après il y a un peu de boulot de maintenance. Un peu plus de 3h de boulot pour arriver à récupérer la moto tant elle était dégueulasse. Avec 1 million d'insectes cuits et recuits.
Pff il faudrait que je fasse encore les chromes du pot mais je fatigue là.

Le matériel


Résultat


 

on se voit dedans


 

Si si je vous dit qu'on se voit dedans
 

jeudi 14 mai 2015

Lisboa 2.15 : merci à notre fidèle destrier

Merci beaucoup à notre fidèle destrier pour nous avoir mené sur près de 5000 km.
Ramenés au bercail sans incident et sans panne.

Pourtant on la bien fait souffrir sur ce périple aux routes pas toujours bien revêtues et avec parfois un peu de chaleur.

Lisboa J13 : retour maison







C’est le cœur bien gros que ce matin il faut remonter sur la moto. Après tant de belles choses, de magnifiques paysages, de bons moments et de rencontres il nous faut à présent tracer vers Paris. Au programme donc une remontée en tirant sur la carte une ligne droite de Bergerac vers Paris.
Nous rejoindrons dans doute la capitale via l’autoroute en fin d ‘après-midi, car après toutes ces belles routes, je ne me sens pas de traverser les plaines Bauceronnes par les chemins de traverse.

mercredi 13 mai 2015

Lisboa J12 : Bergerac









Après cette petite pause bienvenue sur notre route à Donostian, nous reprenons ce matin la moto. Le voyage touche bientôt à sa fin car nous prévoyons notre étape ce soir en France à Bergerac. Pourvu que la météo soit au rendez-vous car dans l’intervalle j’ai prévu de profiter enfin à moto des routes de l’arrière-pays Basque que j’ai pratiquées plusieurs fois en voiture ou en vélo.  En partant de Donostian ce sont de charmantes petites routes de col qui nous attendent pour nous rendre ensuite dans les plus beaux villages Basques comme Espelette. Après le pays basque la remontée vers Bergerac se fera toujours par l’arrière pays. Il nous faut nous décaler gentiment vers l’est pour éviter à tout prix les Landes et les plaines à pins qui me sont insupportables. Je ne sais pas pour vous, mais moi les Landes ça me fiche le cafard à tous les coups.

Comme hier ce matin la météo est à la brume de mer. Nous quittons San Sebastian par les incroyables infrastructures autoroutières qui s'accrochent à la montagne. J'ai le temps de les admirer puisqu'on se trompe débranchement et qu'on doit s'y reprendre. Le temps également de faire à nouveau le parallèle entre les basques et les Suisses. Ils ont la même manière de vouloir domestiquer la montagne. Que ce soit par les prés vert fluo ou le bétonnage des routes.

Je pensais ravitailler pour le repas en passant par le col qui sépare l'Espagne de la France mais je me suis encore trompé de col. Enfin à moitié, le magasin existe mais il est encore fermé. Nous nous rabattons sur les commerces d' Espelette. Avec l'humidité nous décidons de poursuive un peu pour trouver un endroit pour le pique nique. Finalement nous nous arrêtons à Bidache au bord de L'Adour avec une vue charmante sur le château.

Nous roulons ensuite en  pleine campagne à la recherche d'un café. Nous trouverons satisfaction seulement une fois rendu à Hagetmau.

Nous repartons pour une fin d'après midi qui s'annonce idéalement ensoleillée et vallonnée. Il y a un peu de bosses mais mon itinéraire nous fait passer par de bien jolis coins et villages et évite soigneusement toutes villes et zones industrielles.

La température monte on veut rouler la visière ouverte, erreur ! Un gros insecte vient taper la paupière de la miss et la pique. Je sens qu'elle va finir son étape comme David Casteu. Pourvu qu'elle ne m'attire pas en plus une vache. 

C'est l'occasion de visiter Castelmoro sur le Lot à la recherche d'une pharmacie. Pendant que la miss gère son insecte dans l'oeil j'en profite pour gérer les 10000 autres qui se sont écrasés sur mon pare brise. L'avantage d'avoir une remorque c'est que quelques chiffonnettes  microfibres trouvent facilement leur place. Amusant la fontaine donne encore de l'eau potable. A l'heure des voleurs de marchands d'eau c'est si rare.

L'arrivée sur Bergerac est juste extraordinaire. La lumière de fin d'après midi magnifie la campagne et les vignes. Les pierres des maisons anciennes du centre ville ressortent avec la lumière. 

Nous passons une agréable soirée au river side  
On vous recommande le burger maison au foie gras et aux cèpes.

et la nuit à l'interhotel de Bordeaux plutôt moyen celui ci.






La mer de nuage derrière Donostian
 

Petit arrêt dans le col de Lizarrieta

 

Espelette et ses piments
 
moulin à vent

 

Visite de la pharmacie de Castelmoron sur Lot suite à rencontre avec un insecte.
 
 
Quelque part au sud de Montbazillac

 
Les gabardes


Le burger du River Side.
Notez bien que le steak n'est pas hâché et dessus c'est du foie gras.