samedi 10 août 2019

BelAlp 2019 J11 Suisse la suite.

















Groumpf. Ce matin pluie au programme. Dommage.
Heureusement qu'hier la journée était magnifique.
Au petit-déjeuner je montre Ventusky à un couple de Suisse qui se désespère de la météo pluvieuse
annoncée. Normalement le modèle annonce pluie le matin puis amélioration dans l'après-midi.

Nous décollons de Curaglia vers 9h15 avec une légère bruine. Mais elle s'arrête bien vite au pied de l'Oberalp. La montée se passe bien malgré une faible visibilité sur la partie haute. Après Andermatt nous attaquons la Furka. Et là c'est une autre histoire qui nous attend. La visibilité est quasi nulle sur les deux tiers de la montée. Le côté positif c'est qu'on ne souffre pas du vertige. En bas vers Gletsch c'est mieux je fais un petit arrêt photo. Nous reprenons alors la route de la vallée vers Brig.

C'est vraiment sympa l'architecture des maisons dans ce coin. De gros chalets en bois sur socle en pierre et surtout il y a partout ces ces vieux gardes manger en bois. La partie haute est séparée du socle par de grandes pierres plates barrières infranchissables pour les rongeurs qui ne marchent pas au plafond.

Tout au long de la vallée nous admirons le Rhône qui grossit à chaque affluent.
Puis nous debouchons dans la partie plus large du Valais après Sion avec sa très grandes vallée viticole et fruitière. Nous voyons les fameux abricotiers du Valais de près (il faut dire que depuis plusieurs jours en Suisse nous voyons partout au bord des routes des gens qui vendent des abricots dits du Valais. Les abricotiers que nous voyons doivent être âgés car ils ont de gros troncs).
Nous faisons la pause déjeuner sur un banc avec une belle vue sur le Valais.

Immédiatement après le déjeuner sans même une petite sieste, nous attaquons le col de Lein qui est étroit et qui grimpe très fort. Jusqu'à ce qu'il n'y ait plus de bitume. Pile à ce moment un gars en moto arrive par le chemin en face. La vue est bien faite non ? Il rigole en voyant notre carriole mais il nous rassure ça passe sans problème sur 2 km de bon chemin. Je n'avais guère de doute en le voyant avec sa BMW XR1000 pas du tout adapté pour faire de l'enduro. Au bout du chemin, nous tombons sur un élevage de cochons en plein air comme on les connait en Corse.

Nous rejoignons alors la montée vers le grand Saint Bernard. La montée se fait dans une brume épaisse et la visibilité est là aussi nulle. Mais comme par magie juste avant le sommet le ciel s'ouvre pour nous laisser admirer les lieux. L'hospice, le lac etc ...

A mesure de la descente vers l'Italie dans le Val D'Aoste le thermomètre lui monte. 33 degrés je suffoque et je suis mal. Sans doute un peu déshydraté je ne vous pas que je m'engage dans la mauvaise direction sur l'autoroute. Une chienlit qui nous coûtera 11 euros et 45 minutes.

Enfin nous reprenons la ss26 direction Courmayeur puis nous bifurquons par le technique col D'Arcy vers la Thuile. Le Giro a du passer par là si on en juge au trace de peinture sur le sol.

Puis c'est le petit Saint Bernard pour finir la journée en beauté avec de belles vues sur le Mont Blanc.

En synthése deux nouveaux cols mythiques et deux stickers en plus.











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